Cet article indique que plus de 100spécialistes, scientifiques et journalistes des Etats-Unis, d'Allemagne,de Russie, de France, de Belgique, du Japon, d'Inde, de République deCorée, d'Australie et des Philippines, outre des scientifiquesvietnamiens, ont participé à cet évènement pour discuter des preuveshistoriques de la souveraineté du Vietnam sur les archipels de Hoang Sa(Paracel) et Truong Sa (Spratly).
L'implantation par laChine de la plate-forme Haiyang Shiyou-981 à proximité de l'île de LySon a aggravé les tensions résultant des différends territoriaux entrele Vietnam et la Chine, a-t-il constaté avant d'affirmer qu'avec cetacte, la Chine ignore intentionellement l'Accord sur les principesfondamentaux guidant le règlement des questions maritimes signé par lesdeux pays en 2011.
Il rapporte aussi que les expertsinternationaux estimant que le Vietnam doit recourir à la convention desNations Unies sur le droit de la mer de 1982 pour régler ce problème.Le professeur Carlyle A. Thayer de l'Université South Wales a affirméque les agissements de la Chine sont une provocation, sont illégaux etmenacent la paix en Mer Orientale. Il indique également que ce pays nepeut pas se permettre de déployer sa plate-forme de forage pétrolièresans autorisation du Vietnam, car cette zone relève de sa zoneéconomique exclusive.
Cet article a également citél'intervention de scientifiques internationaux comme Daniel Schaeffer(France), Dmitry Mosyakov (Russie) et Jerome Cohen (Etats-Unis)concernant les preuves historiques et juridiques démontrant lasouveraineté du Vietnam sur ces deux archipels. Le professeur Cohen aaffirmé que jusqu'ici, le Vietnam s'efforce toujours de recourir auxmesures pacifiques pour régler les différends en Mer Orientale. -VNA