Ho Chi Minh-Ville a souhaité coopérer avec les universités francophones du RESCIF, le Réseau d'Excellence des Sciences de l'Ingénieur de la Francophonie, en matière de recherche scientifique et de définition de mesures pour régler les problèmes de transport, améliorer les ressources d'eau et élever la résilience au changement climatique.

C'est ce qu'a déclaré le président du Comité populaire de Ho Chi Minh-Ville, Le Hoang Quan, en recevant le 19 novembre une délégation de 14 recteurs des universités membres du RESCIF conduite par le professeur Patrick Aebischer, président de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).

M. Le Hoang Quan a vivement apprécié le fait que le RESCIF ait choisi Ho Chi Minh-Ville pour organiser sa 2e Conférence et inauguré le Centre de recherche asiatique sur l'eau au sein de l'Université polytechnique de Ho Chi Minh-Ville.

Le Vietnam, notamment Ho Chi Minh-Ville, est un des pays les plus touchés par les effets du changement climatique, la montée du niveau des océans et les problèmes concernant l'environnement de l'eau. La création de ce centre de recherche aidera la mégapole du Sud à les étudier, a souligné Le Hoang Quan.

Après avoir souligné que le RESCIF est composé d'universités de renommée mondiale, il a insisté sur les bénéfices que les universités de Ho Chi Minh-Ville retireront de leur travail avec ce centre, notamment en termes d'échange d'expériences dans la recherche, l'application de leurs résultats pour améliorer l'environnement et la résilience au changement climatique.

D'après le professeur Patrick Aebischer, le Vietnam est l'unique représentant de l'Asie dans le réseau du RESCIF qui souhaite privilégier la recherche sur l'eau, le changement climatique, les énergies, la sécurité alimentaire et l'aménagement urbain.

Les problèmes en matière d'eau sont très importants au Vietnam, notamment à Ho Chi Minh-Ville, et plus encore en cette conjoncture de changement climatique et de montée du niveau des océans, et le RESCIF est prêt à assister cette localité dans le règlement de ses problèmes, a souligné M. Patrick Aebischer. - VNA