Formation de 20.000 docteurs au service de la réforme de l’éducation
D’après le ministère de
l’Education et de la Formation (MEF), le taux de doctorants au sein du
corps enseignant des universités et écoles supérieures ne présente que
10% du total, chiffre trop bas par rapport aux objectifs fixés. D’ici à
2020, il s’agira de former 20.000 enseignants doctorants au service de
la réforme éducationnelle dans et hors du pays.
D’après le
maître de conférence Bùi Anh Tuân, docteur ès-sciences, directeur du
Département de l’éducation universitaire, la qualité du corps enseignant
joue le rôle central dans l’élévation de la qualité de l’éducation et
de la formation universitaire. En vertu du projet 911 du MEF, parmi ces
20.000 futurs doctorants, 10.000 seront formés dans le pays et le reste à
l’étranger, sans compter 3.000 autres qui devront être formés à la fois
dans le pays et à l’extérieur.
Au
cours de l’année scolaire 2012-2013, le corps enseignant des
universités et des écoles supérieures s’est accu de 6% (90.617 contre
85.275). De plus, 410 doctorants ont été formés, soit une croissance de
4%, et le nombre de professeurs nouvellement formés a connu une
augmentation de 29% (517 contre 400).
On a dénombré 430
nouveaux doctorants bénéficiaires de projets de formation, de recherche
scientifique à l’étranger, financés par l’État ou boursiers de
programmes d’études et de formation postuniversitaire dans le cadre des
accords de coopération entre le Vietnam et d’autres pays.
Par ailleurs,
le docteur Bùi Anh Tuân a souligné que ces derniers temps, maintes
réformes ont été appliquées soit à grande échelle, soit à titre
expérimentale en faveur d’un certain nombre d’universités, dont la
délivrance d’une certaine autonomie aux services municipaux et
provinciaux de l’éducation universitaire. À son avis, dans la réforme de
l’éducation, il est nécessaire d’harmoniser la réforme du maillon la
gestion jusqu’à celui d’enrichissement des connaissances
professionnelles, de la responsabilité et des obligations des membres du
corps enseignant. Ce qui va de pair avec le déploiement de programmes
de réforme des méthodologies et des contenus d’enseignement dans tous
les cycles de formation (du 1er degré jusqu’au niveau universitaire).
De
plus, il faut pénaliser tous les cas de falsification de diplômes. Le
MEF devra proposer des politiques de développement de l’éducation
universitaire plus adaptées et plus efficaces. -VNA