Un colloque sur le règlement pacifique des différends territoriaux en Mer Orientale a été organisé le 14 novembre dans la ville de Pusan, en République de Corée.

Il s'agit du 4e colloque sur la Mer Orientale organisé par l'Université Youngsan, lequel a réuni de nombreux chercheurs sud-coréens et vietnamiens.

Plusieurs problèmes ont été traités comme la soi-disante ''ligne en langue de boeuf" dont la Chine se prévaut en Mer Orientale, la position du Vietnam face aux revendications chinoises, ou encore des poins juridiques relatifs à l'application du droit de la mer en Mer Orientale...

Les participants ont également examiné des documents juridiques et historiques qui démontrent la souveraineté du Vietnam en Mer Orientale, ainsi que des articles de chercheurs internationaux concluant à l'absence de fondements de la position de la Chine.

Selon le docteur Chu Manh Hung de la Faculté de droit de Hanoi, les experts sud-coréens présents à ce colloque considèrent que ce qui est appelé "ligne en langue de boeuf" de la Chine est unilatérale et juridiquement, historiquement et pratiquement dépourvue de tout fondement.

Elle est contraire au droit international, à commencer par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM 1982) à laquelle la Chine est partie, a noté Chu Manh Hung, ajoutant qu'une telle démarche est à l'origine des tensions en Mer Orientale et menace la paix et la sécurité de la région et du monde.

Le professeur sud-coréen Jeong Gap Yong a indiqué que la "ligne en langue de boeuf'' de la Chine bafoue la CNUDM 1982, ajoutant que la Chine doit immédiatement revenir sur sa position et rechercher des mesures pour régler les problèmes avec ses voisins de façon satisfaisante. - VNA