
Au cours de la deuxième journée de travail, des experts, chercheurs, et des diplomates nationaux et étrangers ont évalué lasituation en mer Orientale ces derniers temps et ont cherché des solutions pourrenforcer la confiance, gérer et régler progressivement les différends afin demaintenir la paix et la stabilité en mer Orientale.
De nombreux chercheurs ont estimé que le renforcement de la construction deforces et la militarisation en mer Orientale constituaient le principal risqued'incertitude pour la région, car il se produit rapidement. Certains se sontinquiétés du fonctionnement à double usage d’unités au nom d’ouvrages de géniecivil, comme des observatoires dans la région.
Certaines questions émergentes susceptibles d'avoir une incidence sur lasécurité et l'ordre en mer Orientale ont été analysés, tels que l'utilisationcroissante de véhicules sans pilote en l'absence de normes internationalesconnexes.
Au sujet des mesures visant à renforcer la confiance et à maintenir la paix etla stabilité dans la mer Orientale, les chercheurs ont déclaré que les partiesconcernées devraient reconsidérer leurs revendications non conformes au droitinternational, y compris à la Convention des Nations Unies sur le droit de lamer de 1982 (UNCLOS), en vue de réduiredes différends et régler de plus en plus ces différends par des moyenspacifiques.
Ils ont averti que les négociations sur un code de conduite en mer Orientale prendraientbeaucoup de temps.
Les délégués de pays extérieurs à la région ont souhaité que l'ASEAN et laChine améliorent la transparence des négociations et respectent les intérêtslégitimes de ces pays.
Outre le COC, des chercheurs ont déclaré que les pays membres de l'ASEANpourraient proposer des idées pour élaborer d'autres codes de conduite en mer Orientale,notamment celui sur les collisions inattendues dans l'air et les normes sur letraitement des déchets plastiques en mer.
Différentes interprétations de la Convention des Nations Unies sur le droit dela mer de 1982 et des désaccords sur la décision du tribunal de La Hayeconcernant la question de la mer Orientale, plusieurs avis ont suggéré quel'ASEAN invite les principaux pays à tenir des dialogues afin de parvenir à unconsensus sur l'application de la Convention sur le droit de la mer en merOrietnale ainsi que sur les règles relatives à la liberté maritime. .
Le professeur associé-docteurNguyên Vu Tung, directeur de l’Académie de diplomatie du Vietnam, a déclaréqu'après 10 éditions, le séminaire avait permis de mieux comprendre les aspectsjuridiques et que les chercheurs partageaient le point de vue selon lequel ledroit international devait être respecté et pleinement appliqué.
Avec 8 session, l’événement était coorganisé par l'Académie de diplomatie du Vietnam encollaboration avec l'Association des juristes du Vietnam et le Fonds derecherche sur la mer Orientale, cet évènement réunit des experts, chercheurs,officiels diplomatiques dans et hors du pays.- VNA