Armes classiques : les actes illegaux affectent les efforts de securite collective hinh anh 1L’ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU. Photo : VNA

 

New York (VNA) – Les actes illégaux concernant la production, le transfert et la prolifération des armes classiques affectent les efforts de sécurité collective et l’édification des sociétés prospères, selon l’ambassadeur Dang Dinh Quy, chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU.

L’ambassadeur vietnamien a prononcé une intervention au nom des 10 pays membres de l’ASEAN (Association des Nations de l’Asie du Sud-Est) lors d’un débat tenu le 24 octobre à New York de la Première Commission chargée du désarmement et de la sécurité internationale, dans le cadre de la 73e session de l’Assemblée générale de l’ONU.

Dang Dinh Quy a réaffirmé les droits souverains de l’ASEAN pour la possession, la production, l’exportation, l’importation et le maintien des armes classiques, leurs accessoires et pièces détachées, au service de la sécurité et de la défense nationale.

Appréciant le rôle de l’ONU et ses efforts, il a insisté sur la nécessité de continuer à réformer les organes onusiens qui s’occupent du désarmement, de renforcer la coopération internationale et régionale dans ce secteur.

L’ambassadeur a déclaré que l’ASEAN s’efforçait toujours de traiter les problèmes régionaux liés aux armes classiques à travers plusieurs mécanismes, dont la conférence ministérielle de l’ASEAN sur la lutte contre la criminalité transfrontalière (AMMTC), la Police de l’ASEAN (ASEANPOL).

Saluant les activités de l’ASEAN Regional Mine Action Center (ARMAC), Dang Dinh Quy a appelé les partenaires à continuer à assister l’ASEAN dans ce secteur.

Lors du débat, les participants ont avancé plusieurs mesures pour lutter contre le trafic et l’utilisation hors règle des armes classiques, la criminalité, le terrorisme, prévenir les conflits éventuels, soutenir les victimes…

Selon l’ONU, les ventes et les achats d'armes classiques ont continuellement augmenté ces 10 dernières années. Chaque année, environ 200.000 personnes en sont victimes, dont un grand nombre de femmes et enfants. -VNA