Plaidoyer sur la "Constitution des océans et des mers"
Le Vietnam a
souligné mardi l’importance de la Convention des Nations unies sur le droit de
la mer de 1982 (CNUDM) , «La Constitution des océans et des mers», dont le
monde célèbre cette année 30e anniversaire de l’ouverture à la signature.
L’ambassadeur Lê Hoài Trung, chef de la Représentation permanente du Vietnam
aux Nations unies, a affirmé le soutien de son pays aux efforts de l’Assemblée
générale de l’ONU en faveur de l'utilisation équitable et rationnelle et du
développement durable des mers et de leurs ressources .
Dans son discours prononcé lors de la séance de discussions à la 67e Assemblée
générale sur le droit de la mer et des océans, le diplomate a relevé que la
Convention avait permis d’établir un nouveau mécanisme de règlement des
différends qui permet aux États de trouver une issue pacifique à leur
contentieux.
Il a rappelé que le Vietnam figure parmi les 107 pays signataires depuis le 30
avril 1982. Depuis l’approbation de cette convention en 1994, le Vietnam a
oeuvré pour sa mise en œuvre, comme l’indique son rapport national qui circule
comme document officiel à cette assemblée générale de l’ONU.
L’ambassadeur a indiqué qu’au mois de juin de cette année, l’Assemblée
nationale du Vietnam a adopté la Loi sur la mer du Vietnam dans le but
d’harmoniser la législation du pays avec la Convention et de contribuer à
l’amélioration du cadre juridique national qui régit "les zones maritimes
et les îles du Vietnam". Ce texte de loi permet également d’appuyer le
développement économique maritime du pays.
Avec des côtes de plus de 3.260 km, le Vietnam cherche à maintenir la paix et
la stabilité en Mer Orientale, à garantir la sécurité de la navigation, à
intensifier la coopération et l’amitié, conformément au droit international
dont la CNUDM, a-t-il fait savoir.
Lê Hoài Trung a appelé les États signataires à pleinement mettre en œuvre la
Déclaration de 2002 de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN)
et de la Chine sur la Conduite des parties en Mer Orientale, ainsi que la
Déclaration de 2012 des ministres des Affaires étrangères relative aux
principes en six points de l’ASEAN sur la Mer Orientale.
Ma délégation, a-t-il ajouté, se tient prête à appuyer l’achèvement rapide d’un
Code de conduite en Mer Orientale dans le but de promouvoir davantage la paix,
la stabilité et la coopération dans la région. – AVI