L'Europe est un marché d'exportation important des petites et moyennes entreprises (PME) vietnamiennes ces dernières années. Malgré ses exigences, ce marché est toujours ouvert, attractif et offre beaucoup d'opportunités aux entreprises vietnamiennes.

Tels sont les propos des conférenciers lors du séminaire intitulé "Exportations et opportunités commerciales en Union européenne (UE)", organisé vendredi dernier à Hô Chi Minh-Ville par la Chambre d'Industrie et de Commerce du Vietnam (VCCI), en collaboration avec le ministère de l'Industrie et du Commerce et la Chambre européenne de Commerce au Vietnam (Eurocham).

L'objectif de ce séminaire était de fournir des informations sur les obstacles commerciaux et les possibilités d'exportation vers les marchés de l'UE.

"En tant que président de l'ASEAN pour cette année, le Vietnam est devenu le point de liaison par lequel l'UE pourra promouvoir la coopération économique avec les autres pays de l'ASEAN", a affirmé Doàn Duy Khuong, vice-président de la VCCI.

L'an passé, avec 15,2 milliards de dollars, la valeur des échanges commerciaux entre le Vietnam et l'UE a baissé de 6,67% par rapport à 2008. En particulier, les exportations du Vietnam vers l'UE ont baissé de 13,57%, avec seulement 9,38 milliards de dollars. Le Vietnam exporte vers ce marché produits aquatiques et textiles, café, vélos, chaussures et importe en échange machines, matériaux textiles, produits pharmaceutiques, acier, engrais...

"Avec la récession économique en UE, certains produits vietnamiens comme les produits aquatiques, chaussures, meubles, légumes, aliments... rencontrent des difficultés sur ce marché car la Commission européenne (CE) renforce les mesures protectionnistes", a constaté Dang Hoàng Hai, chef du Département du marché européen relevant du ministère de l'Industrie et du Commerce.

Pour résoudre ce problème, le gouvernement a mis l'accent sur la promotion commerciale, la diffusion des informations sur les normes de l'UE, la consultation avec la Commission européenne, les mesures pour promouvoir les relations commerciales bilatérales. En même temps, les entreprises doivent elles aussi améliorer la qualité des produits, se renseigner à temps sur les normes de l'UE, le goût des consommateurs, etc. –AVI