Le Vietnam a toujours considéré le facteur humain comme une force motrice et l'objectif ultime de son développement national. Plus important, il a fait tout son possible pour assurer l'application effective des politiques et stratégies centrées sur l'homme.


C'est ce qu'a affirmé l'ambassadeur Bui The Giang, représentant en chef adjoint du Vietnam auprès de l'ONU, lors d'une séance plénière de l'Assemblée générale de l'ONU organisée les 20 et 21 mai pour discuter du premier rapport du Secrétaire général de l'ONU sur le concept de "sécurité humaine".


Outre les menaces traditionnelles pour la sécurité, celles non traditionnelles ont augmenté tant en terme de nombre que d'impact, allant du terrorisme et de multiples catégories de crimes transnationaux aux catastrophes naturelles, épidémies, à la pauvreté en passant par les crises économique et financière, ce qui rend la vie humaine plus vulnérable et non sécurisée, a-t-il estimé.


Ces menaces non traditionnelles, qui sont de nature multidimensionnelle, complexe et enchevêtrée, exigent des réponses exhaustives centrées sur l'homme, spécifiques pour des contextes et préventives, a-t-il indiqué.


Il a totalement partagé le point de vue que l'État doit assumer la première responsabilité d'assurer la survie, la subsistance et la dignité de ses citoyens et des communautés, et que la sécurité humaine ne comporte pas l'usage de la force contre la souveraineté des États, mais met plutôt l'accent sur le renforcement des capacités des gouvernements et des localités pour affronter les défis émergeants.


Il a souligné que dans le monde globalisé, la coopération internationale, l'assistance et le partenariat sont indispensables, lesquels sont plus efficaces quand et s'ils prennent en compte les spécificités sociale, économique, politique et culturelle, les conditions historiques, respectent la propriété des acteurs locaux et sont conformes aux principes du droit international et de la Charte de l'ONU.


"Ma délégation estime que l'ONU doit concentrer son attention sur l'éradication de la faim, la lutte contre la pauvreté et le développement socioéconomique", a-t-il souligné.


Il a enfin souhaité que la communauté internationale, notamment l'ONU, continue de coopérer avec le Vietnam et de l'assister à régler les défis auxquels il fait face actuellement, dont ceux posés par le changement climatique, la propagation du VIH/sida et la traite humaine. -AVI