Hanoi (VNA) – Les Vietnamiens se préparent à accueillir le Têt, le nouvel an lunaire, qui approche à grand pas. A Hanoi, les clients commencent à affluer vers les pépinières de Tu Liên pour acheter des kumquats qui serviront à décorer les maisons. Cette année, les kumquats-bonsaïs sont particulièrement prisés.

Les kumquats-bonsais se sentent des fourmis dans les racines hinh anh 1Photo: VTC

Ces kumquats chargés de fruits dorés cultivés à côté d’une vieille maison miniature, sont parmi les plus vendus.

Chaque bonsaï est une véritable oeuvre d’art, prémices d’une nouvelle année qui commence sous le signe de la grâce et du raffinement…

D’après Madame Linh, la propriétaire d'une grande pépinière  dans le village de Tu Liên, il faut 8 mois de travail acharné pour façonner un bonsaï de ce type. 

L’arbre doit être régulièrement «sculpté» pour atteindre une forme harmonieuse tout en gardant un aspect naturel. Il doit également être bien exposé et soigné pour avoir une croissance normale : luminosité, terreau et arrosage doivent être parfaitement maîtrisés. En bref, la patience est le maître mot pour la culture des kumquats-bonsaïs…

Les kumquats-bonsais se sentent des fourmis dans les racines hinh anh 2Photo: VTC

Les kumquats de Tu Liên coutent entre 10 à 15 millions de dongs l’unité.

Au lieu d’acheter des kumquats-bonsaïs, certaines personnes en louent pendant le Têt, ce qui ne leur coute alors que 7 ou 8 millions de dongs.  «En raison de la pandémie de Covid-19, le nombre de visiteurs a légèrement diminué par rapport aux années précédentes. Les prix restent stable», a assuré la propriétaire d’un jardin.

Des kumquats-bonsaïs plantés dans des vases et des pots en forme d’animaux du zodiaque séduisent également les clients.

Comme 2022 sera l’année du tigre, depuis un mois, les pépiniéristes de Tu Liên proposent aux clients des kumquats miniatures cultivés dans des vases en forme de tigre.
Le prix est plus raisonnable. Il varie entre 1 et 1,5 million de dongs l’unité.  – VOV/VNA