Une gestion publique est indispensable aux fusions-acquisitions (fusac) des entreprises dans la mesure où elle réduit les activités déloyales et limite les risques de dérives.


C'est le constat du docteur Ta Thanh Binh du Comité d'Etat de la Bourse lors d'un colloque tenu mercredi à Hanoi consacré à l'amélioration de la compétitivité des entreprises grâce aux fusac, placé sous les auspices de la Chambre de commerce et d'industrie du Vietnam (VCCI) et du groupe financier japonais Daiwa.


Pour le vice-président de la VCCI, Pham Gia Tuc, les études sur les fusac doivent être menées en tenant compte des particularités des entreprises nationales et des procédures de réorganisation des entreprises publiques.


La plupart des entreprises nationales sont de taille petite ou moyenne et n'arrivent pas à opérer dans les secteurs nécessitant des capitaux importants et des technologies modernes. La fusac est un outil qui peut les aider à rehausser leur compétitivité en vue d'un développement durable, a-t-il poursuivi.


Quant au responsable du groupe Daiwa, il a considéré les fusacs au Vietnam comme un phénomène nouveau mais très prometteur. Il a également souligné le souhait des investisseurs japonais de trouver des partenaires vietnamiens actifs dans les secteurs tels que technologies, ressources naturelles, produits chimiques, technologies de l'information, produits ménagers, services, construction, transports et communication, et finances.-AVI