Des célébrités nées sous le signe du Singe
À l’occasion du Têt traditionnel 2016 (Année du Singe), l'Agence vietnamienne d'Information présente quelques-uns des grands hommes de l’histoire vietnamienne nés sous le signe du Singe.
À l’occasion du Têt traditionnel 2016 (Année du Singe), l'Agence vietnamienne d'Information présente quelques-uns des grands hommes de l’histoire vietnamienne nés sous le signe du Singe : personnalités politiques, généraux militaires, écrivains ou chercheurs. Sélection.
Nguyên Trai (1380-1442)
Nguyên Tri Phuong (1800-1873)
Nguyên Tri Phuong est un mandarin et un grand dignitaire sous la dynastie des Nguyên (1802-1945). Le général en chef de l’armée royale contre l’invasion française fait défendre les places fortes de Dà Nang en 1858, Gia Dinh en 1861 et Hanoi en 1873. Dans le combat contre les troupes françaises de Francis Garnier pour défendre la citadelle de Hanoi en novembre 1873, son fils Nguyên Lâm, gendre du roi Tu Duc, est tué. Lui est blessé et capturé par les Français. Mais Nguyên Tri Phuong refuse de se nourrir et meurt le 20 décembre 1873. Lors de ses funérailles, le roi Tu Duc fait une oraison funèbre vantant les trois mandarins méritants sacrifiés lors de cette bataille dont Nguyên Tri Phuong et son fils Nguyên Lâm.
Phan Châu Trinh (1872-1926)
Phan Châu Trinh, appelé aussi Phan Chu Trinh, est un lettré moderniste, nationaliste réformateur né d’une lignée familiale patriotique. Sous le régime colonial, il soutient le mouvement «Grève des impôts» de 1908 dans le Centre du pays. Son combat politique lui vaut d’être condamné à mort puis déporté à Poulo-Condore et enfin d’être assigné à résidence suite aux vives protestations de la Ligue des droits de l’homme en France. Libéré, il se rend en France en 1911 et organise le combat anticolonial au sein du groupe des Cinq Dragons composé de Phan Chu Trinh, Phan Van Truong, Nguyên An Ninh, Nguyên Thê Truyên et Nguyên Ai Quôc (Hô Chi Minh) et mène des activités révolutionnaires pendant un certain temps avec Nguyên Ai Quôc. Revenu à Saigon en 1925, il poursuit son activité. Phan Châu Trinh était partisan d'une lutte pacifique : il s'agissait d'élever la conscience nationale et le niveau culturel du peuple pour réaliser l'union contre l'Administration coloniale. Il voulait enterrer la monarchie et le mandarinat pour une république démocratique moderne.
Khai Hung (1896-1947)
Nguyên Van Huyên (1908-1975)
Nguyên Van Huyên est un historien, ethnologue et chercheur. Issu d'une famille de lettrés, il est envoyé en France à l’âge de 18 ans pour y étudier. En 1934, il est le premier Vietnamien à soutenir sa thèse de doctorat à la Sorbonne (Les chants alternés des garçons et des filles en Annam) avec une thèse complémentaire (L'habitat sur pilotis en Asie du Sud-Est). De retour au Vietnam en 1935, il enseigne à l'École du protectorat jusqu'en 1938 et à l'École française d'Extrême-Orient à Hanoi (EFEO). Après la Révolution d’Août 1945, il est nommé directeur du Service de l'enseignement universitaire. Conformément à ses fonctions, il organise et coordonne des programmes d'enseignement aussi variés que difficiles. S'intéressant à la culture traditionnelle et populaire, non seulement des Vietnamiens à proprement parler, mais encore des minorités, il laisse une abondante bibliographie, majoritairement en français. De 1946 à sa mort, il est ministre de l'Éducation nationale de la République démocratique du Vietnam. Il est aussi député de l’Assemblée nationale vietnamienne de la IIe législature à la VIIe législature. -Archives/CVN