AUF: essor d'une francophonie universitaire nouvelle
Elle s'est achevée sur le
renouvellement de ses conseils, et la nomination de son nouveau
président, le professeur Abdellatif Miraoui.
Cette AG est
historique par le nombre de ses participants : nous n'avions jamais
réuni autant d'universitaires, provenant d'autant de pays. Cela démontre
que l'AUF fédère la communauté universitaire de langue française ; cela
montre la vitalité associative de notre organisation, a déclaré Bernard
Cerquiglini, recteur de l'AUF, lors de son discours d'ouverture.
Au cours de cette AG, les membres ont affirmé leur attachement à la
francophonie et, en son sein, à l'AUF dans sa mission de susciter,
structurer et animer la coopération des établissements universitaires
francophones. La vitalité des savoirs étant menacée par l'uniformisation
linguistique, ils considèrent que l'AUF offre, avec la langue
française, un espace de rencontre pour les connaissances scientifiques
et pour la communauté universitaire.
Cette 16ème AG de
l'AUF l'a prouvé, la francophonie universitaire se porte bien et elle
est internationale. Cette AG a été celle d'une ouverture à des pays
traditionnellement moins francophones, avec la participation de
représentants de 65 pays, dont plusieurs universités d'Amérique latine
et l'élection d'un universitaire Chinois au conseil associatif.
Conformément à sa nature d'agence spécialisée de la Francophonie pour
l'enseignement supérieur, le Conseil d'administration de l'AUF accueille
11 représentants d'Etats et de gouvernements de la Bulgarie, du Canada,
du Canada-Québec, de Côte d'Ivoire, de la Fédération
Wallonie-Bruxelles, de France, du Maroc, de Roumanie, de Suisse, du
Vietnam et de la République arabe d'Egypte, désignés par les instances
de la Francophonie.
Le 8 mai dernier, les représentants
des établissements membres ont exposé des propositions pour l'avenir des
femmes dans la Francophonie. Réunies pour la première fois sous
l'impulsion de la direction de l'AUF et sous le haut patronage de Mme
Yamina Benguigui, ministre française déléguée chargée de la
Francophonie, les représentantes universitaires de l'AG ont constaté la
faible participation des femmes aux instances de l'Agence et plus
généralement à celles des universités et établissements d'enseignement
supérieur, proposant, en conséquence, un certain nombre de mesures. -VNA