Le professeur associé et docteur Dang Nguyen Anh, chef du Département de la coopération internationale de l'Institut des sciences sociales, a souligné l'importance de l'intensification de la coopération entre les pays membres de l'ASEAN en matière de lutte contre la traite humaine.

Lors d'un colloque international sur la sécurité humaine organisé mardi à Tokyo, Dang Nguyen Anh a également insisté sur la nécessité d'élaborer des mécanismes d'assistance et des normes communes au sein de l'ASEAN (Association des nations d'Asie du Sud-Est), ce afin de mieux déterminer l'identité, ainsi que de rapatrier et d'aider plus efficacement les victimes pour se réintégrer à la vie sociale.

La traite humaine, un des points importants de la sécurité humaine en Asie, se développe sous plusieurs formes et selon différents moyens tels que tourisme, immigration, études à l'étranger, a indiqué M. Anh. Plusieurs facteurs régissent ce fléau social, dont la pauvreté, le chômage, les calamités naturelles, l'inégalité des sexes..., toujours selon ce dernier.

Ce colloque international sur la sécurité humaine a vu la présence du secrétaire général adjoint de l'ASEAN, Dato Misran Karmain, d'officiels et d'experts japonais et aséaniens en sécurité humaine, ainsi que de plusieurs experts de l'ONU.

Dans son allocution, le secrétaire général adjoint de l'ASEAN Karmain a estimé que la sécurité humaine est une des bases de la coopération comme du progrès de l'ASEAN. En 2008, tous les pays membres aséaniens ont ratifié la Charte de l'ASEAN qui traite de la sécurité humaine. Il a également souligné les relations entre sécurité humaine et développement, ainsi que l'importance de la coopération entre l'ASEAN et le Japon dans ce domaine.

A cette occasion, l'assistance a discuté de la sécurité humaine en Asie et au sein de l'ASEAN, de la mise en oeuvre des projets du Fonds des Nations unies pour la sécurité humaine en Asie, ainsi que de la collaboration entre le Japon et l'ASEAN en la matière. -AVI