En 2010, le projet «Fonds de l’environnement global» du programme onusien pour l’environnement de l’ONU – Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI) a fait des enquêtes et  soutenu le club des poulets Hô de Lac Thô via l’octroi de moyens techniques pour la création de poulaillers aux normes.
En 2012, l’Ecole supérieure de l’Agronomie No 1 de Hanoi a mis en œuvre un projet de développement et de préservation de la race du poulet Hô, avec la remise à titre d’aide de poulaillers et vaccins à chaque éleveur.

La multiplication du poulet Hôi est divisée en plusieurs étapes  et exige à l’éleveur une attention particulière, ce pour préserver la race pure des poulets Hô.
Les poulaillers dédiés aux poussins doivent être propres et aérés en été et doucement réchauffés l’hiver.
Alimentation uniquement avec des produits agricoles naturels : son de riz, riz, maïs, légumes…. pour une chair rouge, ferme et savoureuse.
Les poulets Hô de Lac Thô sont nourris  en liberté dans le jardin, les plantes les protégeant du soleil et de la pluie.
La queue recourbée en forme de carafe est un des traits typiques du poulet Hô.
Nguyên Dang Chung, président du club des poulets Hô de Lac Thô, vaccine régulièrement des poulets.
Les poulets Hô sont réputés dans tout le Nord pour leur grande taille, grande tête, double crête, chair rouge au cou,  écailles des pattes de couleur jaune argentée, queue recourbée en forme de carafe.
Un coq Hô adulte atteint un poids de 5 à 6 kg, et se vend à l’occasion du Têt de 500.000 à 600.000 dongs le kilo.
Le poulet Hô, qui existe au village éponyme depuis plus de 600 ans, est considéré comme un «poulet sacré».
Khanh Long Vietnam Illustré