Selon les annales, sous le règne du roi Le Hien Tong (1740-1786), Thang Long, la capitale,  comptait à la période féodale16 portes carrées qui faisaient l’objet d’une haute surveillance. Au début du 20ème siècle, il n'en restait plus que 5  : ô Cau Giay, ô Cau Den, ô Cho Dua, ô Dong Mac et ô Quan Chuong, ô signifiant « carré », en français. Aujourd’hui, seule ô Quan Chuong a survécu en tant que « porte carrée », dans le propre sens du terme. Photo: VNA
Cette entrée fut percée dans les remparts de terre sur le flanc Est de la citadelle de Thang Long. Construite en 1749 sous le règne du roi Canh Hung (dynastie des Le postérieurs) puis restaurée en 1817 sous la dynastie des Nguyên sous sa forme actuelle, elle donne une idée de l'ancienne citadelle. Photo: VNA
Sur le plan architectural, la porte de Quan Chuong est un belvédère typique de la dynastie des Nguyen. Elle est constituée de 2 niveaux: le niveau inférieur comporte  3 entrées voûtées et le supérieur est couvert de 4 toitures décorées de motifs de forme hexagonale, quadrilatérale ou astérisque. Photo: VNA
La porte fait 20m de large et 7m de long. Elle a été construite en pierre et en grosses briques semblables aux celles du Temple de la Littérature à Hanoï. Photo: VNA
On y trouve une stèle datant de la dynastie des Nguyen, 19ème siècle, qui stipule que la garde devait être stricte sans pour autant déranger la vie de la population. Photo: VNA
Anciennement appelée Ô Thanh Hà (puisqu'appartenant au village de Thanh Hà) ou Ô Dông Hà (au dessus de cette porte est écrite en chinois Dông Hà Môn ce qui veut dire "porte permettant une vue vers l'Est"), la population a pris l'habitude de l'appeler " Ô Quan Chuong ". Photo: VNA
La porte Quan Chuong a été restaurée  à deux repries, en 1805 et  en 1817, sous le règne du roi Gia Long . En 1994, elle a été reconnue vestige historique. En 2010, elle a été une nouvelle fois restaurée. Pour les Hanoiens, Ô Quan Chuong n’est pas seulement un vestige de l’ancienne capitale  Thang Long,c'est surtout un symbole de l’indomptabilité des Hanoiens face aux agresseurs. Photo: VNA