Hanoi (VNA) - Le Département de la main-d’œuvre à l’étranger relevant du ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, continue à recevoir des candidatures pour le recrutement d’infirmiers et d’aides-soignants pour étudier et travailler au Japon jusqu’au 31 octobre, étant donné la grave pénurie de ressources humaines médicales dans le pays hôte.

La porte est grande ouverte aux infirmiers et aides-soignants vietnamiens au Japon hinh anh 1Infirmières et aides-soignants vietnamiens avant leur départ pour le Japon. Photo : VietnamPlus

Bien que les exportations de main-d’œuvre aient été sérieusement affectées par l’épidémie de Covid-19, la demande japonaise d’infirmières et d’aides-soignants soignants vietnamiens continue d’augmenter.

Dans un contexte où le marché japonais était presque «gelé» au cours des huit derniers mois, le Département de la main-d’œuvre à l’étranger s’est coordonné avec l’ambassade du Japon au Vietnam pour envoyer plus de 200 candidats infirmiers et aides-soignants travailler au Japon à la mi-septembre.

Le programme de coopération visant à envoyer des candidats infirmiers et aides-soignants au Japon pour travailler dans le cadre de l’Accord de partenariat économique Vietnam-Japon (VJEPA) est officiellement mis en œuvre par les deux pays depuis 2012. Il a amené jusqu’à présent près de 1.900 infirmiers et aides-soignants vietnamiens à travailler au Japon à travers huit cours.

Actuellement, les candidats vietnamiens du 9e cours, qui ont été sélectionnés en 2020, reçoivent toujours une formation japonaise en ligne en raison de l’épidémie de Covid-19. Le cours devrait être terminé en décembre. Ils commenceront à partir à la mi-2022.

Trân Thi Vân Hà, cheffe du bureau de l’information et des communications du département, a déclaré que les stagiaires recevront un salaire mensuel compris entre 35 millions de dôngs (1.546 dollars) et 39 millions de dôngs, voire plus, s’ils réussissent le test de certification national du Japon.

La réussite du test signifie qu’ils peuvent passer à un visa de travail et peuvent travailler au Japon à long terme. Ils auront également le droit de négocier les salaires et de choisir des établissements médicaux offrant des rémunérations souhaitées, a indiqué la responsable.

Les centres d’accueil du Japon ont fait état de très bonnes évaluations des candidats vietnamiens. Le taux de réussite des candidats vietnamiens au test de certification national est le plus élevé parmi les candidats étrangers, y compris philippins et indonésiens. Le taux de réussite des candidats aides-soignants et des infirmiers vietnamiens est respectivement de plus de 90% et 70%. Le programme est un point brillant dans la coopération en matière de ressources humaines entre le Vietnam et le Japon.

Le directeur adjoint du département Pham Viêt Huong a déclaré que le Japon est actuellement confronté à une grave pénurie de ressources humaines, en particulier dans le domaine médical. En octobre, le département a reçu des candidatures pour le 10e cours de formation d’infirmiers et d’aides-soignants pour travailler au Japon. Le quota du cours est de 240 personnes.

Les candidats sont tous âgés de moins de 35 ans et sont diplômés de collèges ou d’universités avec spécialisation en soins infirmiers et en soins infirmiers généraux. Le département acceptera les candidatures jusqu’au 31 octobre. La sélection devrait avoir lieu à la mi-novembre. Les candidats sélectionnés seront pris en charge par les deux gouvernements avec le coût total d’un an d’apprentissage de la langue japonaise, d’hébergement et de nourriture pendant le processus de formation. Pendant leur séjour au Japon, les candidats touchent un salaire mensuel de 160.000 à 180.000 yens.

Selon Pham Viêt Huong, en octobre, le Japon a officiellement levé l’état d’urgence sanitaire à Tokyo et dans 18 provinces, ainsi que l’état de semi-urgence dans les régions restantes. Le pays est progressivement passé à la nouvelle normalité. De plus, il a assoupli ses règles d’isolement pour les visiteurs qui ont été vaccinés contre le Covid-19. Les cas vaccinés ne doivent être mis en quarantaine à domicile que pendant 10 jours à leur entrée, soit quatre jours de moins par rapport aux règles précédentes.

“Les signaux positifs susmentionnés montrent que le gouvernement japonais assouplit progressivement ses restrictions afin de reprendre les activités socio-économiques. Lorsque la situation épidémique sera sous contrôle, dans un avenir proche, le Japon pourrait recevoir à nouveau des stagiaires, techniciens, ingénieurs et travailleurs de haute technologie vietnamiens ”, a-t-il conclu. – VNA