Le colloque « Entreprises et gestionnaires du marché luttent ensemble contre la contrebande et la violation des droits de la propriété intellectuelle » a eu lieu mardi 22 avril à Hanoi.

L’événement était organisé par le Département de gestion du marché du ministère de l’Industrie et du Commerce et le projet européen de soutien des politiques de commerce et d’investissement (EU-MUTRAP) afin de renforcer la coordination entre entreprises et administrations publiques chargées de la lutte contre la contrebande et la contrefaçon.

Il avait pour objet de rechercher les mesures propres à améliorer l’efficacité de la coordination des actions entre les administrations et les entreprises, de valoriser le rôle de ces dernières dans la protection de leurs produits et biens intellectuels, ainsi que d’intensifier l’efficacité de la lutte contre la contrebande.

La lutte contre la production illégale, le commerce clandestin de marchandises contrefaites et la violation des droits de propriété intellectuelle est complexe et exige les efforts de différents secteurs, organismes et administrations, outre une participation de l’ensemble de la société, selon le directeur du projet EU-MUTRAP, M. Bùi Huy Son.

Le Département de gestion du marché a appelé les entreprises à coopérer dans la lutte contre la contrebande en participant aux investigations et au traitement des affaires.

Lors de ce colloque, des représentants de différents services chargés de la gestion du marché ont exposé leurs difficultés dans cette lutte. En dehors d'un manque d’expérience en termes de reconnaissance de faux produits, ils ont également indiqué que les textes juridiques et politiques de lutte sont encore imparfaits actuellement. Certains textes anciens n'ont pas suivi l'évolution législative ou n'ont pas été modifiés en suite de l'apparition de nouvelles pratiques dans ce domaine.


De nombreux services de gestion du marché rencontrent des difficultés en matière de budget consacré à la destruction des produits faux ou contrefaits, notamment les produits chimiques et phytosanitaires. La plupart d'entre eux ne disposent pas d’équipements spécifiques pour stocker les produits saisis, en particulier les produits nocifs à la santé humaine et à l’environnement...-VNA