Un séminaire sur la mise en route du projet de "Traitement de la dioxine dans les zones "rouges" au Vietnam", a eu lieu le 15 décembre à Hanoi.

Ce séminaire était placé sous les auspices du ministère des Ressources naturelles et de l'Environnement, en collaboration avec le Fonds pour l'Environnement mondial (GEF) et le Programme de l'ONU pour le Développement (PNUD).

Ce projet, réalisé de 2010 à 2014, vise à résoudre les séquelles des produits chimiques toxiques déversés par les Américains pendant la guerre au Vietnam, à réduire les dégâts infligés tant à l'écosystème qu'à la santé de la population vivant dans les trois zones "rouges" que sont l'aéroport de Da Nang (Centre), celui de Biên Hoa (Dông Nai, Sud) et l'aéroport de Phu Cat (Binh Dinh, Centre).

Les données présentées du Bureau du Comité national de pilotage pour surmonter les séquelles des produits chimiques toxiques utilisés par des Américains pendant la guerre au Vietnam (Bureau 33), ont montré que de 1961 à 1971, les soldats américains ont répandu environ 80 millions de litres d'herbicide dans le Sud du Vietnam, dont 366 kg de dioxine.

La dioxine est un des produits les plus toxiques jamais fabriqués par l'homme. Dans presque toutes les régions touchées par l'herbicide, la concentration de dioxine a considérablement diminué, mais il reste encore des régions fortement contaminées, notamment dans et à proximité de ces aéroports.

Les discussions ont abordé l'élaboration d'un plan de traitement de la dioxine dans les zones rouges et les possibles sources de financement de ce projet.

Les participants ont déterminé de manière précise l'envergure et le niveau de pollution de dioxine dans ces trois zones rouges, les technologies convenables à utiliser pour le traitement de chaque point, les problèmes relatifs à l'environnement et à l'homme lors de la mise en oeuvre du projet... -AVI