Vietnam et Russie doivent accelerer leurs relations economiques hinh anh 1

 

Moscou (VNA) - Le Vietnam et la Russie doivent accélérer les relations économiques bilatérales qui ne sont pas encore à la hauteur des potentiels des deux pays, a estimé le professeur  Vladimir Kolotov, chef de la section de l'histoire des pays d'Extrême Orient, directeur de l'Institut Ho Chi Minh de l'Université nationale de Saint-Pétersbourg.

Lors d'une interview accordée à l'Agence vietnamienne d'information sur la signification de la visite officielle du président Tran Dai Quang en Russie, Vladimir Kolotov a ​jugé que les relations économiques entre la Russie et le Vietnam ​laissaient encore à désirer, ne correspondant pas aux bonnes relations politiques entre les deux pays partageant le même point de vue au regard des questions internationales.

Le commerce bilatéral est très modeste, ​de l'ordre de 4 milliards de dollars, bien loin des 50 milliards de dollars entre le Vietnam et les Etats-Unis​ dont le​s relations diplomatiques ont été normalisées en 1995, et des 60 milliards de dollars entre le Vietnam et la Chine, ​qui ont des désaccords frontaliers.

Le russe est peu utilisé au Vietnam​, le nombre de Vietnamiens pratiquant le russe est en chute, et les livres et journaux en russe sont de plus en plus rares. C'est une situation d'alerte car les deux pays manquent d'informations ou se basent sur des informations erronées ou non fiables.

En effet, en Russie, peu de personnes connaît la situation actuelle au Vietnam ainsi que son développement et ses réalisations économiques. C'est pour la raison ​pour laquelle peu d'entreprises russes considèrent les entreprises vietnamiennes comme des partenaires de confiance.

Pour mett​re en œuvre avec succès la politique d'"Orientation vers l'Est", la Russie doit mobiliser ​ses chercheurs pour participer aux projets de coopération, a-t-il prévu.

La visite du président vietnamien en Russie​ permettra de "combler un vide" dans les relations Russie-Vietnam et à chercher des mesures précises pour améliorer les relations économiques bilatérales, a-t-il conclu. -VNA