Textile : Séminaire sur les intérêts du TPP
C'est ce qu'ont souligné les participants du séminaire sur le TPP et
ses conséquences pour les entreprises vietnamiennes organisé le 2 août
par l'Association du textile et de l'habillement du Vietnam et le Comité
populaire de la province de Dong Nai.
Les économistes
ont estimé que la participation du pays à cette grande zone de libre
échange que sera le TPP est particullièrement importante du fait que le
secteur du textile et de l'habillement du Vietnam dépend pour
l'essentiel des importations de matières premières.
Actuellement, ce secteur étudie en détail six points que sont les
débouchés, les marchés de matières premières, les ressources humaines,
l'équipement, ainsi que la gestion et le financement des entreprises
vietnamiennes afin de disposer de données précises et actualisées pour
pouvoir mener à bien les négociations du TPP dont la signature est
prévue en octobre prochain à Bali, en Indonésie.
En 2012,
le Vietnam a réalisé un chiffre d'affaires à l'export de 17,1 milliards
de dollars contre 2 milliards de dollars en 2001, devenant le 5e
exportateur mondial de produits du textile et de l'habillement, a
rappelé M. Nguyên Van Tuân, secrétaire général adjoint de l'Association
du textile et de l'habillement du Vietnam.
Cependant, le
secteur fait face à de nombreuses difficultés, notamment sur le plan de
ses approvisionnements en matières premières qui dépendent largement des
importations, ainsi que l'emploi de technologies trop anciennes, a-t-il
ajouté.
Une fois le TPP en vigueur, les produits
vietnamiens du textile et de l'habillement ne seront plus grevés
d'aucune fiscalité douanière sur de grands marchés comme les Etats-Unis.
Le Vietnam aura également l'opportunité de négocier l'ouverture de ces
derniers pour d'autres produits. Le TPP permettra aussi aux
investisseurs de tous les pays parties d'investir davantage au Vietnam, a
souligné M. Nguyên Van Tuân.
Actuellement, les
Etats-Unis sont le premier débouché pour le textile vietnamien avec 50 %
de ses exportations, suivis par l'Union européenne (UE) avec 17 %, puis
le Japon avec 12 %, la République de Corée avec 6 %, alors mêmes qu'ils
subissent actuellement une fiscalité de 17,5 % et de 9,6 % sur ses deux
premiers marchés. - VNA