Sus à la publicité sauvage: une campagne qui l’affiche bien
Ce mouvement est salué par les autorités de tous échelons comme par
les organisations de masses, dont l’Association des femmes, celle des
vétérans, l’organisation des jeunes... Grâce à cette campagne, sont
apparus également des exemples de protection de l’environnement et
d’assainissement des rues, quartiers et résidences...
Nguyên Hoài Nam, du Comité populaire du quartier Hàng Buôm
(arrondissement de Hoàn Kiêm), en est un bon exemple. Sur son
initiative, les propriétaires des boutiques et les familles effacent
fréquemment les petites annonces autour de leurs logements. M. Nam a
proposé à chaque quartier résidentiel de posséder une rue sans publicité
sauvage.
Une soixantaine de membres d’une cellule
de l’organisation du Parti communiste vietnamien du quartier de Thanh
Nhàn (arrondissement de Hai Bà Trung) a lancé un appel à la population
pour supprimer les publicités sur les poteaux électriques, les troncs
d'arbres, les murs… Et c’est ainsi qu’ils effacent régulièrement les
annonces aux alentours de leurs maisons. De telles initiatives
contribuent notablement à embellir le cadre de vie urbain.
Plus de rigueur
En
dehors de la sensibilisation menée, la municipalité a aussi pris
plusieurs décisions sur la gestion de la publicité sauvage qui dégrade
le paysage urbain.
De nouvelles politiques sont mises en
œuvre également. Ainsi, le Service municipal de l’information et de la
communication collabore avec son homologue de la culture, du sport et du
tourisme pour renforcer les contrôles dans les rues et ruelles de
Hanoi.
Tous ceux qui utilisent l’espace public pour
faire leur publicité à peu de frais seront sanctionnés, ainsi que les
autorités locales dès lieux où de telles publicités illégales sont
nombreuses, selon une source du Service municipal de l’information et
des communications...
Intervention du secteur des télécommunications
Nguyên
Tiên Sy, directeur du Bureau de la poste et des télécommunications
relevant de ce service, explique que depuis l’entrée en vigueur en mai
2010 de la décision 167 du Comité populaire municipal, ce dernier a pris
de nombreuses instructions pour les opérateurs de téléphonie portable,
en particulier Viettel, MobiFone et VinaPhone, qui les enjoignent de
supprimer des numéros servant à des opérations publicitaires. À ce jour,
ce sont plus de 3.500 qui ont été annulés.
Ainsi, fin avril
dernier, le Service de l’information et de la communication a encore
demandé à ces trois opérateurs de supprimer 114 numéros, surtout dans
les districts suburbains de My Duc, Quôc Oai, Gia Lâm et Ba Vi.
Par
ailleurs, la municipalité a effectué d’importants investissements pour
implanter près de 950 panneaux pour l’affichage de petites annonces dans
29 districts et arrondissements de la capitale. Par exemple, le
chef-lieu de Son Tây en a installé un dans chacun de ses quartiers
résidentiels. La protection de l’environnement et la suppression des
annonces sur les poteaux électriques, les troncs d'arbres, les murs…
sont deux des critères d’un quartier résidentiel et d’un village
typique.
Suppression de 300.000 petites annonces
Depuis 2010, Hanoi a supprimé 300.000 publicités sur des poteaux
électriques, dès arbres, des murs... Cette année, la mairie demande aux
services concernés de faire preuve de davantage de rigueur encore au
regard de ces annonces. La capitale a par ailleurs défini un budget de
près de 15 millions de dôngs afin que les communes et les quartiers
recensent les numéros de téléphone de telles petites annonces. – VNA