Santé: séminaire sur le système d'informations statistiques
Il a réuni près de 170
délégués dont des représentants du ministère de la Santé et des services
de santé des 28 provinces du Nord, outre ceux de la délégation de l'UE.
Ce séminaire s'inscrit dans le cadre du projet
d'''Assistance à l'amélioration des capacités du secteur de la santé''
qui est développé au Vietnam sur un financement de l'UE en vue de
renforcer les capacités institutionnelles en matière de gestion et de
fourniture de services de qualité, a souligné la ministre de la Santé,
Nguyen Thi Kim Tien.
Le ministère de la Santé considère
une tel système d'informations comme l'un des six piliers de son plan
quinquennal (2011-2015) et de la stratégie de santé publique, a-t-elle
indiqué.
Le séminaire s'appuie cette fois sur la
discussion des résultats d'enquêtes sur les ressources humaines en
matière de statistiques, l'estimation des besoins en formation, la
définition de mesures pour améliorer ces capacités et la gestion de
ressources humaines, et d'une autre sur les documents et formulaires
administratifs du secteur de la santé de trois provinces participant au
projet que sont Bac Ninh, Bac Giang et Ha Giang, ce afin de définir les
orientations du système d'informations de secteur pour la période
2011-2015.
Le système de statistiques a été établi au
niveau des communes, districts et provinces jusqu'au niveau du ressort
central, a annoncé Pham Le Tuan, chef du Département des Sciences et des
Finances du ministère de la Santé.
Les technologies de
l'information sont appliquées dans la gestion et l'archivage des
données, et les équipements de transmission des informations et de
traitement des données ont été modernisés, a-t-il ajouté.
Les délégués ont indiqué pour l'occasion les lacunes en ce domaine de
ce ministère : des indices importants telles que taux de mortalité
infantile et ses causes ne sont pas régulièrement actualisés et manquent
d'exactitude, le manque d'indices d'évaluation des politiques
sanitaires notamment en matière d'accès aux soins et de prévention et de
lutte contre les maladies non contagieuses...
Ils ont
insisté aussi sur le manque de coordination entre sections et
départements du ministère de la Santé en terme d'élaboration, de
supervision, d'évaluation et de partage d'informations, ainsi qu'avec
les établissements de santé du secteur privé. -AVI