Santé : 8.200 milliards de dôngs pour les hôpitaux insulaires
Selon les enquêtes menées en
2012 par l’Institut de stratégies et de politiques sanitaires, seuls
46,7% des centres insulaires possèdent des médecins. Ces communes
doivent, selon les estimations, recruter 1.563 médecins et 265
pharmaciens. De plus, ces dernières années, si 33,6% de ces communes
insulaires ont reconstruit leurs établissements, 31% ne disposent pas
encore d’établissement propre, et le pourcentage restant doit mettre en
place des projets de rénovation.
La ministre de la
Santé Nguyên Thi Kim Tiên reconnaît que la capacité de ces centres
laisse à désirer et ne répond pas aux besoins des habitants, en
particulier pendant la saison des pluies lorsque les épidémies sont plus
nombreuses et qu’il est plus difficile de transporter les malades. De
plus, il manque une coopération entre ces établissements et les hôpitaux
centraux, dont la situation n’est guère plus reluisante.
Le projet de développement des infrastructures de santé dans les régions insulaires du Vietnam sera mis en œuvre dans 65 communes insulaires de 12 districts dont Truong Sa (Khanh Hòa, Centre). Trong Dat/VNA
Le projet de développement des infrastructures de santé dans les
régions insulaires du Vietnam a pour but de mettre en œuvre une
stratégie de développement de l’économie maritime du Vietnam, et de
protéger sa souveraineté maritime. Ce projet sera réalisé dans 65
communes insulaires de 12 districts : Vân Dôn, Cô Tô, Cat Thai, Ly Son,
Truong Sa, Phu Quy, Kiên Hai, Phu Quôc, Bach Long Vi, Côn Co, Hoàng Sa,
Côn Dao. Les villes et provinces dont les communes concernées sont les
plus nombreuses sont Quang Ninh (19 communes), Kiên Giang (17), et Hai
Phong (12).
L’objectif est, d’ici 2020, que la
totalité des îles dispose d’un établissement de soins; que 70% d’entre
eux soient dotés de médecins capables d’intervenir sur les maladies
répandues dans les régions maritimes; et que 100% des centres de
médecine préventive soient en mesure de donner des consultations pour
lutter contre les épidémies.
Ce projet sera mis en
œuvre en deux étapes. La première, de 2013 à 2015, nécessitera un
financement de 500 milliards de dôngs et la deuxième, de 2016 à 2020, un
investissement de 7.700 milliards de dôngs. Ces fonds proviendront du
budget pour le développement.
Pour le maximum
d’efficacité, la ministre Nguyên Thi Kim Tiên recommande aux localités
d’intégrer le développement sanitaire dans leur politique
socioéconomique, ainsi que de donner la priorité à l’élargissement des
réseaux de transport des malades, de soins, et de médecine préventive. «
Dans l’immédiat, d’ici 2015, tous les habitants de ces régions
bénéficieront d’une assurance santé, et un centre national de formation
aux premiers secours sera créée ».
Aux dires des experts, pour
assurer un niveau de soin efficace pour ces régions, il faut en effet
améliorer les réseaux, en particulier ceux des transports de malades, la
qualité des services, et investir dans le développement
d’infrastructures et dans l’installation d’équipements. - VNA