La secrétaire générale adjointe de l'ONU aux affaires humanitaires, Valerie Amos, a achevé vendredi une tournée au Cambodge, à Singapour, en Indonésie et en Thaïlande, où elle a rencontré des représentants des gouvernements et des agences nationales chargés de la réponse aux catastrophes pour échanger les expériences dans ce domaine.

La Thaïlande et le Cambodge ont été affectés par des inondations l'année dernière et Mme Amos a dit que la communauté internationale pouvait beaucoup apprendre des expériences de ces deux pays.

“J'ai été encouragée par la réaction des autorités nationales du Cambodge et de la Thaïlande et je leur ai demandé si nous pouvions participer au processus d'identification des leçons retenues afin que le système humanitaire international puisse améliorer le soutien apporté lors de catastrophes à grande échelle à l'avenir”, a déclaré Mme Amos.

La chef de l'humanitaire de l'ONU a également mis en évidence le rôle important de l'Indonésie et de Singapour dans le travail sur la gestion des catastrophes par l'Association des nations de l’Asie du sud-est (ASEAN).

“L'Indonésie et le Singapour ont été des moteurs dans la conception des réponses régionales aux catastrophes pour soutenir les gouvernements nationaux”, a-t-elle expliqué.

Lors de son voyage, Mme Amos a rencontré plusieurs représentants haut placés de l'ASEAN et elle s'est rendue au Centre de l'assistance humanitaire pour la gestion des catastrophes (AHA) à Jakarta en Indonésie où elle a souligné l'importance d'une coordination efficace entre l’ONU et l’ASEAN.

“Nous tenons soutenir le nouveau centre AHA afin de le rendre opérationnel au plus vite. Nous avons offert notre expertise et notre savoir pour aider l'AHA à prendre ses propres initiatives, qui seront les plus efficaces pour apporter une réponse forte lorsque la prochaine catastrophe surviendra”, a souligné Mme Amos.

En 2011, il y a eu 107 catastrophes naturelles dans la région Asie-Pacifique, soit près de la moitié du total des catastrophes dans le monde. Ces catastrophes ont touché plus de 176 millions de personnes dans la région et les pertes économiques se sont élevées à 296 milliards de dollars. - AVI