Fort du succès de deux premières sessions de cours de vietnamien à destination des diplomates étrangers en 2011 et 2012, l’Union des associations d’amitié de Hanoi vient de mettre en place une nouvelle formation de trois mois dans la capitale.

«C’est seulement la 2 e fois que je viens car je suis très occupé. Je ne connais pas encore beaucoup de mots, juste les essentiels, + xin chào+ ( bonjour ), +c ả m ơ n+ ( merci ), etc.» , indique Gamiliel Munguambe, ambassadeur du Mozambique au Vietnam, qui pense que comprendre la langue du pays dans lequel on travaille facilite les contacts. «Je vais essayer de suivre cette formation jusqu'au bout» , M. Munguambe ajoute qu’avant son arrivée au Vietnam, il a étudié l’histoire et la culture vietnamienne, notamment les deux guerres et le processus de Renouveau.

Pour sa part, Marianela De Leon, vice-ambassadrice du Panama, suit pour la première fois ce cours. «Je suis en poste depuis huit mois. Je ne rencontre aucune difficulté à Hanoi, sauf la barrière de la langue. Je ne peux pas converser. Ni au marché, ni au restaurant» , commente-elle. En trois mois de cours, elle espère pouvoir converser un minimum.

D’après elle, mieux connaître le vietnamien lui permettra de mieux comprendre le pays. «Je pourrai ainsi communiquer de manière plus efficace avec mes collègues de l’ambassade» , souligne-t-elle.

L'occasion de présenter Hanoi


Vu Thi Hai, vice-présidente de l’Union des associations d’amitié de Hanoi et cheffe du comité d’organisation, affirme : «Nous avons décidé de mettre en place ces cours pour répondre à une demande des expatriés» . Selon elle, les deux premières sessions avaient obtenu des résultats encourageants. «De nombreux diplomates peuvent maintenant communiquer avec leurs amis vietnamiens. Ces cours présentent non seulement la langue, mais encore la culture et de la capitale» , explique-t-elle.

À raison de deux séances par semaine, cette formation va durer trois mois. Les participants sont les diplomates venus du Brésil, d’Argentine, d’Indonésie, du Panama, des Philippines, de Chine, ou encore du Venezuela.

«La première difficulté des étrangers est la prononciation et les accents. Mais les participants prennent beaucoup de plaisir à faire des excursions. Elles leurs permettent de pratiquer leur vietnamien tout en visitant Hanoi» , ajoute Minh Châu, enseignante. «En tant que professeur, je contribue ainsi aux activités diplomatiques populaires de l’Union des associations d’amitié de Hanoi et à la promotion de l'image de la ville» . - VNA