Le vice-Premier ministre et ministre vietnamien des Affaires étrangères Pham Binh Minh a exprimé sa satisfaction devant le développement dynamique des relations entre le Vietnam et l'Inde en divers domaines comme la politique, la défense et la sécurité, les sciences et les technologies, l'éducation et la culture.

M. Pham Binh Minh, en recevant vendredi à Hanoi le conseiller de la sécurité nationale de l'Inde, Ajit Kumar Doval, en visite de travail au Vietnam, a affirmé que son pays prenait toujours en haute considération ses relations d'amitié traditionnelle et son partenariat stratégique avec l'Inde.

Le Vietnam agrée la politique "Agir vers l'Est" de l'Inde et la coopération multiforme Inde-ASEAN, tout comme il soutient le statut de plus en plus élevé de ce pays sur la scène internationale ainsi que sa candidature au poste de membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU une fois ce mécanisme élargi.

Le vice-Premier ministre vietnamien a demandé aux deux pays d'approfondir leurs relations, de multiplier les échanges de délégations, d'exploiter leurs mécanismes de coopération, et de s'efforcer à porter leurs échanges à 15 milliards de dollars d'ici à 2020.

M. Pham Binh Minh a souhaité que l'Inde soutienne la position du Vietnam et de l'ASEAN au regard de la question de la Mer Orientale, et affirmé que le Vietnam soutenait les compagnies indiennes venant exploiter du pétrole dans les eaux vietnamiennes en Mer Orientale.

M. Ajit Kumar Doval a réaffirmé la politique constante de l'Inde de considérer le Vietnam comme un pilier important de sa politique "Agir vers l'Est", et souhaité voir les deux pays approfondir leur coopération dans la politique, la défense et la sécurité, l'éducation et la culture.

Concernant la question de la Mer Orientale, le responsable indien a affirmé que son pays soutenait le maintien de la paix, de la stabilité, de la liberté et de la sécurité de navigation maritime et aérienne dans cette zone, l'absence de recours à la force ou de menace d'y recourir, le règlement par voie diplomatique de tous les différends dans le respect du droit international, notamment de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 et de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale, tout en s'orientant vers la signature prochaine du Code de conduite en Mer Orientale. –VNA