Le marché de l'immobilier du Vietnam est une destination attrayante pour les investisseurs étrangers, notamment du Japon. Cependant, de nombreuses entreprises japonaises sont très prudentes dans leurs investissements car l'environnement d'affaires laisse encore à désirer.

Selon Yasuzumi Hirotaka, directeur exécutif de l'Organisation japonaise du commerce extérieur (Jetro) à Hô Chi Minh-Ville, de nombreuses entreprises japonaises ont investi dans l'immobilier au Vietnam. On peut citer pour exemple le groupe Tokyu avec 1,2 milliard de dollars dans le centre-ville de Binh Duong, ou encore le fonds d'investissement EXS Capital, 37 millions de dollars dans la société immobilière Son Kim Land...

Selon Neil MacGregor, directeur exécutif de Savills Vietnam, les investisseurs japonais souhaitent développer leur activité sur le marché immobilier, mais ils n'apprécient pas l'environnement d'affaires, notamment les problèmes fiscaux.

Une enquête menée par Cushman & Wakefield au 2e semestre 2013 indique que les investisseurs étrangers s'intéressent particulièrement aux projets au centre-ville, notamment à Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, ou aux projets les plus prometteurs en raison de la baisse des prix sur le marché qui se trouve en marasme.

Le directeur exécutif de Cushman & Wakefield Vietnam, Chris Brown, a prévu que 2013 présente des opportunités pour les nouveaux investisseurs étrangers souhaitant acquérir des projets à bas prix.

Cependant, selon certains spécialistes, il est difficile pour ces derniers d'acquérir de tels projets à cause de limites légales en matière de droit de propriété des étrangers. -VNA