Hommage aux riziculteurs indochinois en Camargue
Le maire d'Arles, Hervé Schiavetti, a
remis jeudi la médaille de sa ville à 9 anciens travailleurs
indochinois pour leur contribution au développement de la culture du
riz et à l'exploitation du sel en Camargue, en parlant d'un "hommage
tardif mais sincère et véritable".
Le maire d'Arles, Hervé Schiavetti, a
remis jeudi la médaille de sa ville à 9 anciens travailleurs
indochinois pour leur contribution au développement de la culture du
riz et à l'exploitation du sel en Camargue, en parlant d'un "hommage
tardif mais sincère et véritable".
A ce sujet, le journal "Le Monde" a rapporté l'histoire d'un Vietnamien de 90 ans, Lê Ba Dang, pour évoquer la vie de l'une de ces nombreuses personnes.
"Au total, environ 500 Indochinois ont travaillé dans les rizières camarguaises pendant la guerre. Leur contribution fut décisive pour relancer une culture qui avait été introduite pour la première fois de façon sérieuse au milieu du XIXe siècle, avant de péricliter" a cité ce journal.
"Dans les années 1930, le riz en Camargue était cultivé pour dessaler les terres qui servaient à autres choses. D'ailleurs, à cette époque, on le donnait aux animaux, le riz que nous consommions venant d'Indochine ou de Madagascar. Avec la guerre, les importations ont baissé, et on a commencé à avoir faim. C'est comme ça qu'on a relancé la production à des fins purement alimentaires", explique au Monde Yves Schmitt, un riziculteur à la retraite dont le père était alors le régisseur du mas de Méjanes, l'un des grands domaines de cette région.
Le Monde a également mentionné le cas de près de 1.000 autres Indochinois qui ont travaillé en Camargue pendant la Seconde Guerre Mondiale, avec pour tâche cette fois d'exploiter le sel.
La ville d'Arles projette de construire un ouvrage commémoratif pour honorer les mérites de ces "indigènes" de Camargue. -AVI
A ce sujet, le journal "Le Monde" a rapporté l'histoire d'un Vietnamien de 90 ans, Lê Ba Dang, pour évoquer la vie de l'une de ces nombreuses personnes.
"Au total, environ 500 Indochinois ont travaillé dans les rizières camarguaises pendant la guerre. Leur contribution fut décisive pour relancer une culture qui avait été introduite pour la première fois de façon sérieuse au milieu du XIXe siècle, avant de péricliter" a cité ce journal.
"Dans les années 1930, le riz en Camargue était cultivé pour dessaler les terres qui servaient à autres choses. D'ailleurs, à cette époque, on le donnait aux animaux, le riz que nous consommions venant d'Indochine ou de Madagascar. Avec la guerre, les importations ont baissé, et on a commencé à avoir faim. C'est comme ça qu'on a relancé la production à des fins purement alimentaires", explique au Monde Yves Schmitt, un riziculteur à la retraite dont le père était alors le régisseur du mas de Méjanes, l'un des grands domaines de cette région.
Le Monde a également mentionné le cas de près de 1.000 autres Indochinois qui ont travaillé en Camargue pendant la Seconde Guerre Mondiale, avec pour tâche cette fois d'exploiter le sel.
La ville d'Arles projette de construire un ouvrage commémoratif pour honorer les mérites de ces "indigènes" de Camargue. -AVI