La 14e session de dialogue annuel au sujet des droits de l'homme entre le ministère des Affaires étrangères du Vietnam et le Département d'Etat des Etats-Unis a eu lieu mardi 10 novembre à Washington.

La délégation du Vietnam conduite par Lê Hoai Trung, chef du Département des organisations internationales du ministères des AE, comprenait des représentants des ministères de la Police, de l'Information et des Communications, du Bureau gouvernemental, du Comité gouvernemental chargé des affaires religieuses et de l'Ambassade du Vietnam aux Etats-Unis.

Celles des Etats-Unis avait à sa tête Michael H. Posner, assistant du Secrétaire d'Etat sur la démocratie, les droits de l'homme et le travail, des services concernés du MAE, du Conseil de sécurité nationale, des départements du Commerce et du Travail, de l'Agence américaine du commerce (USAID) et de l'ambassade des Etats-Unis au Vietnam.

Lors de cette rencontre, la délégation vietnamienne a informé des résultats de la réalisation de la démocratie, de la garantie des droits de l'homme au Vietnam ainsi que des efforts du pays dans la coopération internationale dans ce domaine. Elle a cité notamment le Rapport national qui a été bien présenté au Conseil des droit de l'homme de l'ONU.

Au cours des échanges de vue sur les réglementations, politiques de l'Etat vietnamien ainsi que la réalité de la jouissance des droits de l'homme au Vietnam, la délégation vietnamienne a rejeté des estimations erronées sur la situation des droits de l'homme au Vietnam et protesté contre une récente Résolution de la Chambre des représentants des Etats-Unis sur cette question.


Les deux délégations ont discuté de façon ouverte et franche de différents sujets, dont les mécanismes internationaux et régionaux en matière de droits de l'homme, de la liberté religieuse, de la liberté d'association et celle d'expression.

Elles ont estimé que ce dialogue avait obtenu des résultats positifs, offert une bonne occasion pour les deux pays d'échanger des informations et des opinions sur des questions d'intérêt commun, y compris des problèmes de vues divergentes, pour enfin renforcer la compréhension mutuelle et promouvoir les relations biltérales. - AVI