Le Tribunal populaire de la ville de Dà Nang (Centre) a ouvert jeudi un procès contre quatre personnes pour "abus des droits démocratiques portant atteinte aux intérêts de l'Etat, aux droits et intérêts légitimes des organisations et des citoyens".

Grand absent du procès de première instance pour raison de santé, selon le juge Nguyên Thành, l'ex-général de brigade et ancien inspecteur général du ministère de la Sécurité publique, Trân Van Thanh, 56 ans, domicilié à Hanoi, est un des quatre accusés. Il est défendu par l'avocat Pham Hông Hai

Les trois autres sont l'ancien lieutenant-colonel de police, Duong Tiên (alias Duong Ngoc Tiên), 53 ans, domicilié à Hanoi; l'ancien commandant de police, Dinh Công Sat, 44 ans, domicilié à Dà Nang; et Nguyên Phi Duy Linh, 40 ans, domicilié à Dà Nang.

Les quatre personnes ont incité, prêté leurs concours et abusé les droits démocratiques en fournissant des documents du Parquet populaire municipal de Dà Nang, et d'autres textes et des informations infondées, à Dinh Công Sat, 44 ans, domicilé à Dà Nang, et à membres de la famille de celui-ci.

Ces derniers ont disséminé ces documents, diffamé et porté plainte contre plusieurs responsables de la ville dans le but de discréditer des dirigeants du Parti, de l'administration, et des organismes gardiens de la loi de Dà Nang, et d'autres organismes d'Etat.

Leurs actes, qui ont suscité la préoccupation des habitants locaux, ont constitué une violation grave des droits et intérêts intérêts légitimes des organisations et des citoyens, porté atteinte à la sécurité et à l'ordre social, notamment pendant et après les élections de la 12è législature de l'Assemblée nationale.

Trân Van Thanh étant absent, le jury a publié certaines de ses déclarations aux enquêteurs selon lesquelles ses relations avec Dinh Công Sat et Nguyên Phi Duy Linh sont respectivement celles entre confrères, et entre concitoyens.

Lors du procès qui prendrait fin vendredi, Dinh Công Sat a plaidé coupable. Nguyên Phi Duy Linh est revenu sur ses dires, alors que Duong Tiên a nié avoir transmis des documents à Dinh Công Sat. - AVI