La Marine thaïlandaise a rejeté la responsabilité de la nouvelle attaque contre des manifestants antigouvernementaux qui a fait 28 blessés le 19 janvier à Bangkok.

Le général Vinai Klom-in de la Marine thaïlandaise a rejeté les accusations selon lesquelles certains officiers de la Marine étaient impliqués dans des violences survenues après l'explosion du 17 janvier qui avait fait un mort et 39 blessés à Patumwan.

Auparavant, l'Armée thaïlandaise a appelé le gouvernement et les manifestants à dialoguer pour trouver une issue à la crise politique actuelle.

Le commandant suprême de l'Armée thaïlandaise, Thanasak Patimaprakorn, a insisté sur le fait que les deux parties doivent trouver une solution gagnant-gagnant, et qu'il n'y aura pas de solutions à cette crise politique sans dialogue.

Il a également rejeté les suppositions de la préparation d'un coup d'Etat afin de devenir Premier ministre.

L'opération de paralysie de Bangkok est entrée dans sa deuxième semaine. Les manifestants ont encerclé le siège d'une banque du gouvernement dans la capitale. Ils ont également assiégé lundi des bâtiments gouvernementaux dans plusieurs provinces du Sud de la Thaïlande en bloquant l'entrée des administrations locales de douze provinces du sud, bastion de l'opposition, afin d'empêcher les fonctionnaires de travailler.

Selon des médias thaïlandais, le Premier ministre, Mme Yingluck Shinawatra, s'efforce toujours de dialoguer avec le meneur des manifestations, Suthep Thaugsuban, par l'intermédiaire de responsables militaires et de groupes d'entreprises. -VNA