"Fruits vietnamiens - opportunités et défis pour leur intégration à l'économie mondiale" a fait l'objet d'un séminaire mardi, dans le cadre du 1er Festival des fruits vietnamiens qui a débuté lundi dans la ville de My Tho, province de Tien Giang (delta du Mékong).


Selon le Docteur Nguyen Minh Chau, directeur de l'Institut de recherche sur les arbres fruitiers du Sud, les fruits vietnamiens possèdent des atouts sur le marché domestique qui représente plus de 80 millions de consommateurs, ainsi que des débouchés dans les pays étrangers consommant fréquemment des fruits tropicaux, tels que ananas, banane, longane, mangue, pamplemousse, fruit du dragon, ramboutan, durian...


Lors de ce colloque, 17 interventions de scientifiques et gestionnaires du pays comme de l'étranger ont traité des opportunités et défis, ainsi que des mesures propres à promouvoir les fruits vietnamiens.


Actuellement, la superficie nationale des vergers est de 786.200 ha pour une production de plus de 7 millions de tonnes, le Sud représentant 59,7% et une forte diversité de variétés.


Selon le plan prévu pour 2020, elle devrait atteindre 1,1 million d'hectares pour des exportations de 1,2 milliard de dollars par an, dont 80% seront consacrés à la plantation d'arbres répondant mieux aux normes d'hygiène.


Le montant des exportations de fruits et légumes vietnamiens a connu ces dernières années une croissance constante, pour atteindre 437 millions de dollars en 2009.

Ce Festival des fruits vietnamiens, qui dure jusqu'au 24 avril, comprend aussi trois séminaires relatifs au marché du fruit, aux relations entre écotourisme et production fruitière, outre un concours de photographies sur les fruits et diverses autres activités en plein air, dont la reconstitution d'un marché flottant de fruits et une fête de la gastronomie du Sud... -AVI