Le Sommet sur la sécurité nucléaire a été ouvert lundi (heure locale) à Washington, avec la participation des dirigeants de 49 pays et organisations internationales.

Il s'agit du plus important sommet par le nombre de participants organisé par les Etats-Unis depuis celui de la fondation de l'ONU en 1945.

Le président américain Barack Obama a débuté ce Sommet "sans précédent" de deux jours par une série de rencontres bilatérales avec les dirigeants des pays participants.

Selon l'agenda, M. Obama présidera deux sessions plénières consacrées aux moyens de sécuriser les
stocks de matières fissiles.

Le vice-président américain Joseph Biden a également reçu des dizaines de dirigeants des pays en développement, afin de discuter des objectifs du Mouvement de non-alignement (MNA), ainsi que de l'engagement de l'Administration Obama sur un monde sans armes nucléaires.

L'objectif du Sommet est d'atteindre un accord sur le contrôle et l'endiguement du risque de prolifération des matériaux nucléaires. Mardi (heure locale), après la session plénière, le Sommet donnera une Déclaration commune reconnaissant officiellement la sérieuse menace du terrorisme nucléaire.

Cette Déclaration soutiendra également les efforts de garantir la sécurité des matériaux nucléaires à haut risque pour quatre prochaines années, ainsi que les activités que les pays mettront en oeuvre au niveau national comme international.

Le Sommet sur la sécurité nucléaire est le troisième évènement important sur la sécurité nucléaire organisé au cours de ces deux dernières semaines, les deux précédents étant la signature d'un nouveau traité sur la réduction du nombre des armements stratégiques (START) entre les Etats-Unis et la Russie, et la publication par la Maison blanche de la nouvelle doctrine nucléaire des Etats-Unis. -AVI