Les entreprises d'exportation de main-d'oeuvre ont plus d'opportunités car plusieurs marchés étrangers sont prisés des travailleurs vietnamiens et apportent des changements dans leurs politiques pour réduire la pression financière sur eux.

Selon la ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, Nguyên Thi Kim Ngân, les marchés de revenu élevé et stable dont la République de Corée et le Japon ont donné leur première priorité au Vietnam parmi leurs 15 exportateurs de main-d'oeuvre.

"Nombre d'entreprises sud-coréennes et japonaises préfèrent embaucher des travailleurs vietnamiens pour leurs qualités en termes d'assiduité, d'habileté et de créativité", a ajouté Mme Ngân.

Elle a ajouté que de nombreux employeurs se sentaient en sécurité en embauchant des travailleurs vietnamiens étant donné que leur sens de la responsabilité s'était amélioré et que le nombre de travailleurs quittant leur poste sans préavis avait fortement chuté.

Plusieurs pays d'accueil ont avancé de nombreuses politiques visant à diminuer la pression financière auprès des travailleurs vietnamiens, et plus généralement étrangers. Actuellement, les travailleurs étrangers sont exemptés de taxe sur le revenu en Malaisie et ne doivent pas payer de caution au Japon.

A propos de l'efficacité de l'envoi de main-d'oeuvre à l'étranger ces derniers temps, le vice-ministre des Affaires étrangères, Doàng Xuân Hung, a estimé que chaque année, les travailleurs à l'étranger rapportaient 2 milliards de dollars au pays.

Selon M. Hung, outre l'envoi des travailleurs à l'étranger par le biais des entreprises et des organisations autorisées, il faut également que les particuliers investisseurs à l'étranger y contribuent davantage, puisqu'à ce jour, seuls 3.060 travailleurs vietnamiens ont été envoyés à l'étranger de cette manière.

Il a souligné que le marché africain manquait d'experts dans les secteurs de la santé, de l'agriculture et de l'éducation. Secteurs dans lesquels le Vietnam dispose d'atouts indéniables.

Avec un salaire mensuel allant de 5.000 à 10.000 dollars, l'Afrique est un marché à fort potentiel pour le Vietnam, qui pourrait y envoyer de nombreux spécialistes et travailleurs hautement qualifiés.

Pour sa part, le vice-président de l'Assemblée nationale, Uông Chu Luu, a estimé que dans les temps qui viennent, l'exportation de main-d'oeuvre vietnamienne devrait changer pour envoyer à l'étranger des experts ou travailleurs qualifiés au lieu de travailleurs manuels, en vue d'améliorer l'efficacité économique et l'image du pays.

Selon le Département de gestion des travailleurs à l'étranger, plus de 500.000 Vietnamiens travaillent actuellement dans 40 pays et territoires à travers le monde. - AVI