Ne pas laisser COVID-19 toucher les personnes malades hinh anh 1Le vice-ministre de la Santé Nguyen Truong Son. Photo : VNA

À 18h00 le 13 août, le Vietnam comptait un total de 905 cas de COVID-19, dont 20 sont décédés. Le nombre de nouveaux cas liés au foyer pandémique de Da Nang est de 438.

Le vice-ministre de la Santé Nguyen Truong Son a accordé à la presse un échange sur le traitement des patients touchés par le COVID-19.

- Quelle est la différence entre le 91e cas de COVID-19, un pilot britannique et les décédés et les patients en cours de traitement à Da Nang ?

Le vice-ministre Nguyen Truong Son: La guérison du 91e patient est un miracle dans le traitement du secteur de la santé vietnamien. Cependant, il existe de nombreuses différences entre ce patient et les patients dans un état grave à Da Nang.

Les patients de Da Nang ont une maladie sous-jacente sévère et une maladie chronique. Ces maladies de fond ont entraîné des complications telles que l'insuffisance cardiaque, l'insuffisance rénale et l'épuisement physique.

Ainsi, la capacité de réponse des patients de Da Nang est très faible par rapport à celle du 91e patient. De nombreux patients ont une immunité réduite, plus l'invasion du virus SARS-CoV-2, leur état de santé s’aggrave très rapidement. Il y a des patients qui, malgré les efforts des médecins, ne survivent pas.

- À votre avis, parmi les maladies sous-jacentes dont souffrent les patients, quelle est la maladie sous-jacente la plus susceptible d'entraîner la mort ?

Le vice-ministre Nguyen Truong Son : Les patients sont considérés comme les plus dangereux parmi ceux qui souffrent de conditions médicales sous-jacentes sévères, en particulier les patients sous hémodialyse. Certains patients sont hémodialysés depuis plus de 10 ans, entraînant une augmentation de l'immunodéficience du corps.

Ne pas laisser COVID-19 toucher les personnes malades hinh anh 2La prise de la température corporelle. Photo : VNA

Outre les maladies sous-jacentes et l'hémodialyse, les complications telles que l'insuffisance cardiaque, la défaillance multiviscérale affectent la fonction hépatique, la fonction respiratoire et créent des opportunités favorables pour le virus d'entrer dans le corps. La capacité de réponse du corps a été réprimé et n'a pas pu répondre à l'entrée du virus. C'est une excellente occasion pour le virus d'augmenter les complications des maladies sous-jacentes.

- Le schéma thérapeutique des patients de COVID-19 est-il un schéma fixe ou est-il mis à jour après chaque étape?

Le vice-ministre Nguyen Truong Son: Le schéma thérapeutique du COVID-19 dès le début de l’épidémie jusqu'à présent a été révisé 6 fois, ajoutant de nombreuses recherches scientifiques et pratiques. Cependant, c’est un schéma thérapeutique général.

Pour chaque patient de COVID-19, leur traitement recourt à la consultation spécialisée en réanimation sur place, à la consultation nationale en ligne entre les unités de traitement de COVID-19 et du sous-comité spécialisé dans le traitement, dans le but de profiter des expériences de tous les experts, professeurs et médecins de premier plan.

Pour chaque patient, on doit prendre des décisions de traitement adaptées.

- Au cours de la pandémie à Da Nang, des dizaines de patients ont été guéris, quelles expériences avons-nous appris ?

Le vice-ministre Nguyen Truong Son: La plus grande expérience que nous tirons est qu'il est impossible que le COVID-19 ait lieu dans les communautés vulnérables telles que des patients dans des conditions sévères traités dans les hôpitaux, les personnes âgées, les patients présentant des conditions médicales sous-jacentes telles que le diabète, l'insuffisance rénale. C'est les personnes facilement touchées par le COVID-19. Ce sont les conditions pour que le coronavirus puisse se propager et augmenter le fardeau pour le traitement et le corps médical.

De plus, les patients atteints de COVID-19 doit être détectés tôt, surveillés et traités le plus rapidement possible pour limiter la propagation du virus SRAS-CoV-2 dans les hôpitaux, chez les patients et aussi pour limiter des complications causées par les médicales sous-jacentes ou le COVID-19. - VietnamPlus