L’UE promeut la garantie de la prédominance du droit en MO, selon des experts tchèques
Prague (VNA) - Des experts tchèques, lors des interviews accordés à l’Agence vietnamienne d’information, ont précisé que l'Union européenne (UE) s’intéressait et promouvait le règlement pacifique de la question de la Mer Orientale, dans le respect du droit international afin de contribuer à assurer la sécurité, la sûreté et la liberté de la navigation pour la paix, la stabilité et le développement dans la région et dans le monde.
Le Dr Takashi Hosoda, expert en recherche sur la sécurité en Asie-Pacifique à l'Université Charles, a estimé que la Chine n'avait pas de base légale pour revendiquer sa souveraineté sur la majeure partie de la Mer Orientale, sous sa prétention de la « ligne à neuf tronçons ».
Takashi Hosoda a soutenu que les trois pays : Royaume-Uni, France et Allemagne avaient récemment envoyé un note à l’ONU pour exprimer leurs vues conjointes sur la question de la Mer Orientale, conformément au droit international, en particulier à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 (UNCLOS).
Auparavant, ces
trois pays avaient également coordonné sa position au regard de cette question
dans une déclaration commune exprimant leur inquiétude face aux tensions dans
cette zone maritime en 2019.
Selon Takashi
Hosoda, puisque l'Allemagne et la France sont deux pays qui jouent un rôle
important dans l'élaboration de la politique commune de l'UE, les actions de
ces trois pays montre que l'UE est de plus en plus préoccupée et promeut le
règlement de cette question, dans le respect du droit international et la garantie
de la sécurité, de la sûreté et de la liberté de navigation et de survol dans
cette zone maritime.
Le Dr Jan Hornat,
expert en recherche indo-pacifique à l'Université Charles, a déclaré que la Mer
Orientale avait des implications importantes pour l'UE non seulement en termes
de sécurité et d'économie, mais également en termes d’"une zone maritime
ouverte et libre". L'UE s’intéresse le plus à la nécessité de garantir la
prédominance du droit, a-t-il souligné.
Selon Jan Hornat,
l'envoi par les trois pays de la note à l'ONU démontre une position commune
plus forte sur la question de la Mer Orientale afin d'augmenter la pression sur
la Chine.
Vaclav Kopecky, chercheur en sécurité asiatique à l'Association internationale des affaires internationales, a constaté que la soumission par les trois pays de la note à l’ONU représentait la position commune de l'UE en général et de ces trois pays, en particulier, d’être préoccupée par la situation en Mer Orientale et par les activités de militarisation de la Chine dans cette zone. Ils ont souhaité contribuer à assurer la sécurité maritime en Mer Orientale pour la paix, la stabilité et le développement dans la région et dans le monde. -VNA