La Section d'enquête de la Police de la ville de Dong Hoi, province de Quang Binh (Centre), a décidé le 21 juillet dernier de poursuivre en justice une affaire de "troubles à l'ordre public au vestige Preuve des crimes de guerre de Tam Toa.

Cette nouvelle a été annoncée lundi à Hanoi par le général Hoang Cong Tu, chef adjoint du Département général de la Sécurité du ministère de la Sécurité publique.

Sept personnes en cause ont été arrêtées mardi dernier même et poursuivies pour "troubles à l'ordre public" prévus et réprimés par l'article 245 du Code pénal.

Ces inculpés ont reconnu dans leurs aveux d'avoir commis les infractions de même que d'autres, dont le prêtre Le Thanh Hong et Vo Thi Thu Thuy qui ont directement dirigé la construction illégale d'une maison dans l'enceinte du vestige Preuve des crimes de guerre du Clocher de Tam Toa. Ils ont ensuite sollicité clémence à leur égard.

Vers 4 heures le 20 juillet, plus de 200 paroissiens, essentiellement de la province de Quang Binh mais aussi des provinces de Nam Dinh et de Thanh Hoa travaillant dans cette localité, ont contruit sans permis une maison dans ce vestige.

Cette maison a été détruite dans la matinée du même jour. Dans le processus de son désassemblement, certains extrémistes, incités, ont attaqué des habitants non-religieux et des policiers.

Ces derniers jours, plusieurs prêtres de l'Evêché de Xa Doai (Nghe An) ont calomnié des policiers de la ville de Dong Hoi en prétendant qu'ils ont battu des paroissiens. Ils ont incité ces derniers à aller dans la ville de Dong Hoi afin de faire des prières pour protester contre les forces policières, demandant la libération des personnes ayant violé la Loi par leurs actes de s'emparer du secteur du vestige de Tam Toa.

Ce que le prêtre Pham Dinh Phung, chef du Bureau de l'Evêché au nom de l'Evêché de Xa Doai, a mentionné dans son écrit daté du 24 juillet et envoyé au Comité populaire provincial de Quang Binh est totalement faux.

Construite en 1886 au service des activités religieuses dans la région de Dong Hoi, l'église de Tam Toa a été détruite dans un bombardement le 11 février 1965, seul le clocher demeurant. Répondant à l'aspiration de la population, le 26 février 1997, le Comité populaire provincial de Quang Binh a classé le Clocher de l'Eglise de Tam Toa en tant que vestige historique culturel pour perpétuer cette preuve des crimes de la guerre.

En vue de protéger ce vestige et de favoriser l'activité religieuse des paroissiens conformément aux réglementations de la loi, le 23 octobre 2008, les représentants du Comité populaire provincial de Quang Binh et de l'Evêché de Xa Doai ont signé un aide-mémoire. Selon ce dernier, le Comité populaire provincial de Quang Binh et l'Evêché de Xa Doai ont approuvé que l'espace de l'ancienne Eglise de Tam Toa était une preuve de la guerre. Les deux parties ont affirmé conserver un statu quo et réhabiliter ce vestige pour sa protection, et aux fins de recherches historiques et d'éducation des jeunes générations. - AVI