Les réformes du Conseil de Sécurité doivent refléter de façon objective, rationnelle et impartiale, les besoins et les intérêts légitimes des pays développés comme des pays en voie de développement.

C'est ce qu'a affirmé jeudi l'ambassadeur Hoang Chi Trung, représentant en chef adjoint du Vietnam auprès des Nations unies, lors d'une séance plénière de l'Assemblée générale consacrée aux débats sur les réformes du Conseil de sécurité et le rapport du Conseil sur la période du 1er août 2008 au 31 juillet 2009.

Selon le diplomate vietnamien, il est nécessaire de limiter l'exercice du droit de veto en faveur d'une élimination finale. Le Conseil de sécurité doit par ailleurs promouvoir la diplomatie préventive et des efforts concertés dans le règlement des conflits, et éviter un abus des sanctions.

L'ambassadeur Hoang Chi Trung a également saisi cette occasion pour réaffirmer le soutien du Vietnam à un élargissement du nombre de membres du Conseil du Sécurité, permanents et non-permanents, afin de favoriser la représentativité des pays en voie de développement.

En ce qui concerne le rapport annuel du Conseil de sécurité, il est parvenu à refléter les efforts du Conseil pour régler les conflits et promouvoir les questions liées à la paix et à la sécurité internationale, telles que le maintien de la paix, la protection des civils, notamment des femmes et des enfants, dans les conflits armés, ou l'amélioration de l'efficacité des organes subsidiaires, a-t-il estimé.

Selon M. Trung, pour rendre le rapport plus spécifique et compatible avec le rôle croissant et la responsabilité du Conseil de sécurité, il est nécessaire que ce document soit plus analytique et équitable, basé sur les consultations entre les pays membres du Conseil, mais aussi entre le Conseil et d'autres membres de l'ONU.

Appréciant le Vietnam pour avoir largement consulté les pays membres de l'ONU lors du processus de la rédaction du rapport 2008 du Conseil de sécurité, plusieurs pays ont affirmé que cette initiative constituait une mesure susceptible d'améliorer la qualité du rapport ainsi que les relations de dialogue entre le Conseil et les autres pays membres de l'ONU. -AVI