Le premier cas de variole du singe au Vietnam teste negatif hinh anh 1Photo: VNA

Selon le ministère de la Santé, le premier cas de variole du singe (monkeypox) au Vietnam a maintenant été testé négatif au virus.

Les personnes en contact étroit avec cette personne sont en bonne santé. A ce jour, aucun cas supplémentaire de variole du singe n'a été signalé.

Le premier cas de variole du singe au Vietnam est une femme de 35 ans domiciliée à Ho Chi Minh-Ville.

Les premiers symptômes ont commencé à apparaître le 18 septembre lorsqu'elle était en voyage à Dubaï (de juillet au 22 septembre). Dès son retour au Vietnam, le 23 septembre, elle s'est rendue à l'hôpital. Le 25 septembre, les premiers résultats de test montraient qu'elle était positive pour la variole du singe.

Actuellement, le secteur de la santé a élaboré des scénarios de réponse à la variole du singe pour assurer la prévention et la lutte épidémiques en temps opportun.

Le ministère vietnamien de la Santé a publié le 22 août un guide temporaire pour la surveillance, la prévention et la lutte contre la variole du singe, en réponse aux évolutions compliquées de cette maladie dans le monde.

Plus précisément, le ministère a indiqué que la surveillance des cas infectés doit être effectuée par la prise de température corporelle et qu'un contrôle accru par le personnel de santé et de quarantaine dans les ports douaniers doit être réalisé. Les personnes entrant dans le pays sont encouragées à signaler les symptômes suspects aux autorités compétentes.

Lorsqu'un cas suspect est détecté, il est nécessaire de transférer la personne dans une zone d'isolement temporaire pour une étude épidémiologique et un diagnostic préliminaire. Selon les résultats de la déclaration et de l'enquête épidémiologique, la personne sera envoyée dans des établissements médicaux pour diagnostic et traitement, ou il lui sera conseillé d'effectuer une auto-observation de sa santé dans les 21 jours à compter de la date d'entrée dans le pays.

Les voyageurs en provenance de pays et de régions touchés par l'épidémie doivent se soumettre à une observation médicale dans les 21 jours à compter de la date d'entrée. S'ils présentent des symptômes tels qu'une éruption cutanée, des maux de tête, de la fièvre, des frissons, des maux de gorge, des malaises, de la fatigue et des ganglions lymphatiques enflés, ils doivent limiter le plus possible les contacts avec d'autres personnes et se rendre au centre médical le plus proche.

Le ministère a également exigé le renforcement de la supervision des établissements sanitaires et médicaux communautaires pour détecter les cas suspects en temps opportun.

Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a décidé samedi 23 juillet de décréter une "urgence de santé publique de portée internationale" (USPPI) pour tenter de juguler la flambée de variole du singe. Ce n'est que la 7e fois que l'OMS a recours à ce niveau d'alerte.

La qualification d'USPPI est utilisée dans des situations "graves, soudaines, inhabituelles ou inattendues". Elle est définie par l'OMS comme un "évènement extraordinaire" dont la propagation constitue un "risque pour la santé publique dans d'autres États" et pouvant nécessiter "une action internationale coordonnée".

La variole du singe est causée par l'orthopoxvirus simien, qui appartient au genre Orthopoxvirus de la famille des Poxviridés. Elle se manifeste généralement par de la fièvre, des éruptions cutanées et un gonflement des ganglions lymphatiques et peut entraîner toute une série de complications médicales.

La variole du singe guérit en général spontanément et les symptômes durent de 2 à 4 semaines. Certains cas peuvent être graves. Dernièrement, le taux de létalité a été évalué entre 3 et 6%.

Le virus de la variole du singe se transmet à l’être humain par un contact étroit avec une personne ou un animal infecté, ou avec des matériaux contaminés par le virus comme la literie.-VietnamPlus