Le marché, ancré dans la culture vietnamienne
Le marché est un
rendez-vous primordial pour les Vietnamiens. En particulier celui du
Têt, le plus grand de l’année. Une particularité qui montre l’importance
du Têt Nguyên Dan (Nouvel An lunaire).
Le marché est un
rendez-vous primordial pour les Vietnamiens. En particulier celui du
Têt, le plus grand de l’année. Une particularité qui montre l’importance
du Têt Nguyên Dan (Nouvel An lunaire).
Dàm Thuc Hanh, une octogénaire résidant à côté du marché Dông Xuân, a d’innombrables souvenirs liés au marché du Têt : «Quand j’étais enfant, j’étais très heureuse d’aller au marché du Têt avec ma mère. Après avoir passé toutes les zones du marché et acheté des produits de première nécessité- riz, pétrole, sel, feuilles de phrynium pour faire le banh chung (gâteau de riz gluant)-ma mère m’achetait toujours des biscuits et des friandises. J’avais alors le droit à des galettes de riz soufflé, à des bonbons et à du pop corn». D’après Mme Thuc Hanh, ce que préféraient les enfants à l’époque était le bonbon à malt. Avec sa texture élastique et ses deux bâtons, on le tortillait dans tous les sens avant de le manger. Il faisait alors office de jouet et nous occupait jusqu’à notre arrivée à la maison. «Même en grandissant, on aimait toujours aller à ce marché, car nos parents nous donnaient de l’argent pour acheter ce qu’on voulait», ajoute-t-elle.
«Une atmosphère particulière régnait dans ce marché : tout nous paraissait beau. C’était également l’occasion de voir des jeunes hanoïennes, issues de famille aisée, portant l’ao dai (tunique traditionnelle des Vietnamiennes). Elles venaient la plupart du temps en groupe, flâner entre les étales de fleurs qu’abritait le marché Dông Xuân. Ces fleurs avaient une place primordiale sur les autels des ancêtres à cette période de l’année», rappelle-t-elle.
Des marchés millénaires…
Idéalement situé, Hanoi reste un pôle commercial très animé. Les marchés sont présents tant dans les quartiers populaires que dans les lieux très fréquentés de la capitale. Ces rendez-vous, en plus d’être l’occasion d’échanges commerciaux, sont également des lieux où s’épanouit la culture au travers de jeux traditionnels et de chants.

Dàm Thuc Hanh, une octogénaire résidant à côté du marché Dông Xuân, a d’innombrables souvenirs liés au marché du Têt : «Quand j’étais enfant, j’étais très heureuse d’aller au marché du Têt avec ma mère. Après avoir passé toutes les zones du marché et acheté des produits de première nécessité- riz, pétrole, sel, feuilles de phrynium pour faire le banh chung (gâteau de riz gluant)-ma mère m’achetait toujours des biscuits et des friandises. J’avais alors le droit à des galettes de riz soufflé, à des bonbons et à du pop corn». D’après Mme Thuc Hanh, ce que préféraient les enfants à l’époque était le bonbon à malt. Avec sa texture élastique et ses deux bâtons, on le tortillait dans tous les sens avant de le manger. Il faisait alors office de jouet et nous occupait jusqu’à notre arrivée à la maison. «Même en grandissant, on aimait toujours aller à ce marché, car nos parents nous donnaient de l’argent pour acheter ce qu’on voulait», ajoute-t-elle.
«Une atmosphère particulière régnait dans ce marché : tout nous paraissait beau. C’était également l’occasion de voir des jeunes hanoïennes, issues de famille aisée, portant l’ao dai (tunique traditionnelle des Vietnamiennes). Elles venaient la plupart du temps en groupe, flâner entre les étales de fleurs qu’abritait le marché Dông Xuân. Ces fleurs avaient une place primordiale sur les autels des ancêtres à cette période de l’année», rappelle-t-elle.
Des marchés millénaires…
Idéalement situé, Hanoi reste un pôle commercial très animé. Les marchés sont présents tant dans les quartiers populaires que dans les lieux très fréquentés de la capitale. Ces rendez-vous, en plus d’être l’occasion d’échanges commerciaux, sont également des lieux où s’épanouit la culture au travers de jeux traditionnels et de chants.