Les entreprises japonaises cherchent à étendre leurs activités d'investissement sur le marché de l'Asean, afin de profiter des sources de main-d'oeuvre et de matières premières abondantes et à bas coût, des politiques de promotion de l'investissement de cette région qui s'adapte rapidement aux nouvelles technologies.

Selon le professeur d'économie Shigeki Higashi, de l'université japonaise de Seinan Gakuin, son pays considère les dix pays membres de l'Asean comme des partenaires importants. L'accord de libre-échange (FTA) au sein des pays aséaniens ainsi qu'entre eux et le Japon constitue une force motrice pour la croissance économique des pays signataires, a-t-il ajouté.

Actuellement, l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est a déjà signé ou procède à des négociations sur cet accord avec plusieurs pays de régions importantes du monde, le considérant comme une stratégie de promotion de sa croissance économique et de consolidation de sa puissance politique, a-t-il précisé.

L'économiste japonais a estimé que des accords FTA entre l'Asean d'une part et la Chine, le Japon, la République de Corée d'autre part (Asean + 3), de même qu'entre l'Asean et la Chine, le Japon, la République de Corée, l'Inde, l'Australie, la Nouvelle-Zélande (Asean + 6) permettront de renforcer le rôle et la stature de cette association sur la scène internationale.

Cette association régionale prévoyant de créer en 2015 une Communauté économique de l'Asean, beaucoup d'hommes d'affaires et d'investisseurs japonais étudient de près les opportunités en matière d'investissement et de commerce, à travers l'intégration économique de cette dernière et aussi les accords de partenariat économique conclus, a-t-il indiqué. - AVI