Vers la fin de l'année, le Laos devra organiser la première conférence sur ce Traité d'interdiction des bombes à fragmentation.

Une réunion sur ce Traité et l'organisation de cette conférence par le Laos a eu lieu jeudi à Vientiane, sous l'égide du ministère laotien des Affaires étrangères, en collaboration avec l'organe de l'ONU dans ce pays.

Le vice-ministre laotien des AE, Phongsavat Boupha, le coordinateur de l'ONU au Laos, Sonam Yangchen Rana, et plusieurs hauts officiels des services concernés du Laos, les ambassadeurs et chefs des délégations diplomatiques de plusieurs pays, ainsi que les représentants des ONG au Laos étaient réunis pour cet évènement.

L'assistance a échangé des opinions et expériences sur la mise en oeuvre du Traité d'interdiction des bombes à fragmentation, sa ratification et la participation des pays, afin de mettre fin à l'utilisation de ces bombes, de désamorcer les engins encore enfouis dans le sol et d'en aider des victimes.

Le peuple laotien a dû subir les conséquences douleureuses causées par les bombes à fragmentation pendant plusieurs décennies. Aujourd'hui encore, dans plusieurs régions laotiennes, il reste des bombes et mines laissées par les guerres. De 1964 à 2008, il y a eu plus de 50.000 accidents causés par ces engins, avec une mortalité de plus de 60% de ceux qui en ont été les victimes.

Approuvé par 30 pays de par le monde, le Traité d'interdiction des bombes à fragmentation entrera en vigueur à partir du 1er août 2010. - AVI