Kuala Lumpur (VNA)- Le gouvernement malaisien a décidé à l’issue d’une récente réunion du cabinet de mettre fin au recrutement de nouveaux travailleurs étrangers dans le pays, exhortant les employeurs à recruter plutôt les Malaisiens.

La Malaisie ferme sa porte a tous les nouveaux travailleurs etrangers hinh anh 1Le vice-Premier ministre malaisien Ahmad Zahid Hamidi. Photo:Bernama

Cela signifie que le plan initial de faire venir 1,5 million de travailleurs du Bangladesh a été officiellement annulé avec effet immédiat, a indiqué le vice-Premier ministre Ahmad Zahid Hamidi. «Il n’y en aura pas un, et encore moins de 1,5 million de nouveaux travailleurs étrangers venant dans notre pays», a-t-il déclaré.

«Il n’y aura pas d’approbation pour quiconque qui tente de faire venir des travailleurs étrangers, que ce soit par le ministère des Ressources humaines ou par d’autres ministères, notamment le ministère de l’Intérieur», a-t-il affirmé.

Cette mesure ne concerne pas les aides ménagères et les servantes. Selon le Docteur Ahmad Zahid, qui est aussi ministre de l’Intérieur, les employeurs qui veulent embaucher des travailleurs étrangers devraient recruter parmi les employés étrangers déjà en Malaisie.

Les employeurs dans les industries qui avaient besoin d’aide étrangère devraient présenter une demande afin de légaliser les étrangers existants dans le pays qui étaient sans permis de travail ou dont le permis avait expiré, a-t-il indiqué.

La Malaisie ferme sa porte a tous les nouveaux travailleurs etrangers hinh anh 2De nouveaux travailleurs étrangers trouvent désormais porte close. Photo d'archives: The Star

Cependant, il a reconnu la faible réponse au programme de réembauche en cours pour les employeurs d’obtenir un permis de travail valide pour ces travailleurs. «Pour cette raison, le gouvernement a décidé d’avancer la date limite du 31 décembre au 30 juin», a-t-il dit.

Le 19 février, le vice-Premier ministre Ahmad Zahid Hamidi a annoncé la suspension de recrutement de tous les travailleurs étrangers jusqu’à ce que le gouvernement ne trouvait rien à redire sur les besoins réels en main-d’œuvre des industries, ajoutant que les travailleurs illégaux existants seraient détenus et expulsés. – VNA