La lutte contre la corruption ne pourra aboutir qu'à partir du moment où elle reposera sur le peuple, qu'elle exploitera les resssources de l'ensemble du système politique et engagera les responsables de tous échelons, ce sous la direction des organisations du parti de tous échelons également.

C'est ce qu'a souligné Truong Tan Sang, membre du Bureau Politique et permanent du secrétariat du Parti communiste vietnamien (PCV), lors de la réunion récapitulative des tâches de lutte contre la corruption lors du mandat du Xe Congrès du PCV, laquelle a eu lieu sous les auspices du Secrétariat du PCV mardi à Hanoi.

Truong Tan Sang a précisé que dans les cinq prochaines années, la situation nationale comme celle dans le monde verra des opportunités s'offrir comme des défis apparaître.

La corruption restera l'un des grands défis et l'un des risques pour lesquels le PCV demeure constamment attentif. La lutte contre ce fléau est une tâche urgente pour le court comme pour le long terme en terme d'édification du Parti et d'un Etat de droit socialiste, a-t-il poursuivi.

Truong Tan Sang a demandé de mener à bien la communication afin d'élever les connaissances comme la responsabilité au regard de ce combat au sein de tous les échelons, de tous secteurs du système politique et de toute la société, en reliant étroitement cette lutte au mouvement d'"Etudier et suivre l'exemple de vertu morale du président Ho Chi Minh".

Il faut accélérer la planification de l'introduction de la lutte contre la corruption dans le programme de formation et de remise à jour des cadres, ainsi que mieux exploiter les potentiels des moyens médiatiques au service de cette lutte, a-t-il ajouté.

Les organismes compétents doivent continuer de perfectionner les institutions en ce domaine, et notamment les textes de mise en oeuvre de la stratégie de lutte contre la corruption pour 2020 ainsi que ceux pour l'application de la convention de l'ONU sur la lutte contre la corruption.

Selon Truong Tan Sang, transparence et responsabilité doivent être améliorées, et un régime de récompenses comme de sévères punitions doit être appliqué.

Ce combat doit se concentrer sur les secteurs de forts risques tels le foncier, la construction d'infrastructures, les achats publics, la fiscalité de droit commun et des douanes, l'exploitation des ressources naturelles..., ainsi que l'actionnarisation et l'activité des groupes et entreprises publiques, l'organisation et la gestion des cadres et fonctionnaires.

En outre, il faut perfectionner le mécanisme de contrôle des revenus personnels, la déclaration de patrimoine des personnes exerçant des fonctions publiques ainsi que la réglementation de la responsabilité des dirigeants d'établissements et de secteurs en cas de découverte de cas de corruption, a-t-il conclu. -AVI