Un séminaire portant sur la question de l'amélioration de la conscience de santé des populations à travers le respect des règles d'hygiène personnelle et du respect de l'environnement a eu lieu mercredi à Hanoi.

Ce séminaire s'inscrit dans le cadre d'un projet portant sur l'amélioration de la santé publique, d'un coût de 25 milliards de dongs financés par le Fonds Unilever.

Le projet, qui court sur la période 2006-2010 a été déployé dans 21 villes et provinces. "L'objectif est de fournir à la population des connaissances sur l'hygiène personnelle et sur l'environnement, contribuant à réduire le taux des personnes touchées par certaines maladies évitables et à élever la qualité de vie", a estimé le docteur Trân Dac Khu, du Département de la médecine préventive du ministère de la Santé.

"La garantie de l'hygiène personnelle et de l'environnement joue un rôle particulièrement important, notamment quand sévit la grippe A/H1N1", a-t-il souligné.

Selon le ministère, la conscience des Vietnamiens sur l'hygiène personnelle et l'environnement laisse à désirer, notamment pour ceux des régions reculées et montagneuses.

Selon une enquête, seulement 12 à 15 % de la population vietnamienne ont l'habitude de se laver les mains au savon avant les repas et après avoir soulagé un besoin naturel et ce chiffre chez les puéricultrices avant les soins aux enfants est encore moindre, 5 %. Chaque année, un million de personnes sont atteintes de diarrhée au Vietnam. 90 % des enfants ont des vers intestinaux et la moitié des maladies contagieuses est relative à l'eau, à l'hygiène personnelle et à la qualité de l'environnement. - AVI