Il faut conjuguer les efforts pour lutter contre le trafic de marchandises nuisibles à l'environnement.

C'est ce qu'ont estimé la plupart des quatre-vingt délégués représentant la Douane vietnamienne, des organes juridiques, organisations de protection de l'environnement, vietnamiens et étrangers, participant lundi au séminaire "Douane verte".

La lutte contre cette criminalité n'est pas la tâche d'un seul organe juridique ou d'un seul pays mais exige une coordination entre plusieurs organes juridiques vietnamiens comme étrangers et de toute la communauté, a évalué Do Hoang Anh Tuan, vice-ministre des Finances.


Le commerce illégal de plantes et d'animaux sauvages, de substances chimiques et de déchets toxiques s'est aggravé ces derniers temps notamment en Asie du Sud-Est, où de 13 à 40% des espèces animales et végétales sont menacées de disparition, selon des experts.


Cependant, les défis restent importants comme la tradition de capturer des animaux sauvages pour en faire des aliments ou des médicaments, le faible nombre de professionnels chargés de la protection des plantes et animaux sauvages et la barrière de la langue qui entrave le partage d'informations et la coopération régionale et internationale.


Lors du séminaire, les délégués se sont mis d'accord sur le renforcement des capacités et l'organisation plus régulière d'entraînements à l'intention des douaniers. Ils sont aussi convenus de renforcer la coopération internationale dans le partage d'informations.-AVI