Ho Chi Minh-Ville (VNA) - Le colloque "Défendre la propriété intellectuelle sur les produits agricoles" a eu lieu le 31 octobre dans la mégapole du Sud. Il a fait état des enjeux et des démarches nécessaires des droits à la propriété intellectuelle dans l'agriculture.
Organisé par l’Association centrale des agriculteurs du Vietnam et le ministère des Sciences et des Technologies, cet événement a pour objectif de fournir aux producteurs agricoles des informations pratiques concernant le dépôt des titres de propriété intellectuelle pour les produits agricoles. Plusieurs distinctions sur les notions de l’enregistrement d’une marque ont été présentées par les experts et les gestionnaires dudit ministère, permettant aux producteurs agricoles d’appréhender et de comprendre l’importance d’une telle démarche dans leur métier.
Quelles sont les valeurs à protéger?
"Qu’ils soient question d’une innovation, d’un produit, d’un nom ou d’un logo, votre création peut être protégée de toute tentative d’appropriation" a rappelé le Docteur Dào Minh Duc, directeur de l’Institut d’administration des propriétés intellectuelles. Une procédure qui permettra aux acteurs du secteur de valoriser leur marque auprès des partenaires commerciaux d’une part et d’accroître leur crédibilité sur le marché d’autre part: "L’enregistrement des titres de propriété intellectuelle agit pour la sauvegarde et la protection des données du dépositaire", a souligné M. Dào.
En ce qui concerne le dépôt d’un brevet d’invention, il est essentiel de se poser les questions suivantes: "que protège-t-il?" et "quelle est la valeur ajoutée du produit afin qu’il soit reconnu et protégé?".
Phan Minh Thông, directeur général de la société Phúc Sinh, un des plus importants exportateur de poivre, de noix de cajou, de café et d’autres produits agricoles, a partagé son expérience à propos de la propriété intellectuelle. Il a évoqué le procès-verbal auquel il a dû faire face contre une entreprise qui avait utilisé le nom de sa société. Des procédures juridiques coûteuses qui auront duré cinq ans. "L’enregistrement des titres de propriété intellectuelle soit pour la marque, soit pour les produits agricoles sont cruciaux afin d’éviter des litiges imprévus et des pertes financières importantes dans la poursuite du procès", a révélé M. Thông.
Les agriculteurs moins sensibilisés à la propriété intellectuelle
Selon le Docteur Vo Tong Xuân, recteur de l’Université de Nam Cân Tho, les agriculteurs vietnamiens sont beaucoup moins sensibilisés à l’enregistrement des titres de propriété intellectuelle. Ils risquent de perdre leur créativité ou bien d’être copiés, en ce qui concerne la création de nouvelles variétés génétiques.
Il est important que les entreprises coopèrent avec les agriculteurs dans l’assistance des technologies, avec les scientifiques dans la distribution de nouvelles variétés génétiques et avec les autorités locales dans la gestion du procédé. Les agriculteurs ne peuvent pas produire ce qu’ils veulent sans être à l’écoute de ce qui se fait sur les marchés.
"Pour progresser, ils seront obligés de chercher des entreprises qui vont dans la bonne direction et qui peuvent les aider à différents niveaux. Ils devront acquérir un niveau de connaissances suffisants pour choisir les espèces, adapter les variétés génétiques en fonction de leurs produits et assurer les démarches de protection de propriété intellectuelle", a conclu le Docteur Xuân.-CVN/VNA
Organisé par l’Association centrale des agriculteurs du Vietnam et le ministère des Sciences et des Technologies, cet événement a pour objectif de fournir aux producteurs agricoles des informations pratiques concernant le dépôt des titres de propriété intellectuelle pour les produits agricoles. Plusieurs distinctions sur les notions de l’enregistrement d’une marque ont été présentées par les experts et les gestionnaires dudit ministère, permettant aux producteurs agricoles d’appréhender et de comprendre l’importance d’une telle démarche dans leur métier.
Quelles sont les valeurs à protéger?
"Qu’ils soient question d’une innovation, d’un produit, d’un nom ou d’un logo, votre création peut être protégée de toute tentative d’appropriation" a rappelé le Docteur Dào Minh Duc, directeur de l’Institut d’administration des propriétés intellectuelles. Une procédure qui permettra aux acteurs du secteur de valoriser leur marque auprès des partenaires commerciaux d’une part et d’accroître leur crédibilité sur le marché d’autre part: "L’enregistrement des titres de propriété intellectuelle agit pour la sauvegarde et la protection des données du dépositaire", a souligné M. Dào.
En ce qui concerne le dépôt d’un brevet d’invention, il est essentiel de se poser les questions suivantes: "que protège-t-il?" et "quelle est la valeur ajoutée du produit afin qu’il soit reconnu et protégé?".
Phan Minh Thông, directeur général de la société Phúc Sinh, un des plus importants exportateur de poivre, de noix de cajou, de café et d’autres produits agricoles, a partagé son expérience à propos de la propriété intellectuelle. Il a évoqué le procès-verbal auquel il a dû faire face contre une entreprise qui avait utilisé le nom de sa société. Des procédures juridiques coûteuses qui auront duré cinq ans. "L’enregistrement des titres de propriété intellectuelle soit pour la marque, soit pour les produits agricoles sont cruciaux afin d’éviter des litiges imprévus et des pertes financières importantes dans la poursuite du procès", a révélé M. Thông.
Les agriculteurs moins sensibilisés à la propriété intellectuelle
Selon le Docteur Vo Tong Xuân, recteur de l’Université de Nam Cân Tho, les agriculteurs vietnamiens sont beaucoup moins sensibilisés à l’enregistrement des titres de propriété intellectuelle. Ils risquent de perdre leur créativité ou bien d’être copiés, en ce qui concerne la création de nouvelles variétés génétiques.
Il est important que les entreprises coopèrent avec les agriculteurs dans l’assistance des technologies, avec les scientifiques dans la distribution de nouvelles variétés génétiques et avec les autorités locales dans la gestion du procédé. Les agriculteurs ne peuvent pas produire ce qu’ils veulent sans être à l’écoute de ce qui se fait sur les marchés.
"Pour progresser, ils seront obligés de chercher des entreprises qui vont dans la bonne direction et qui peuvent les aider à différents niveaux. Ils devront acquérir un niveau de connaissances suffisants pour choisir les espèces, adapter les variétés génétiques en fonction de leurs produits et assurer les démarches de protection de propriété intellectuelle", a conclu le Docteur Xuân.-CVN/VNA