La Cour de Phnom Penh a ouvert lundi la première séance d'interpellations pour Sam Rainsy, président du parti portant son nom (SRP), dans l'affaire concernant la désinformation sur la délimitation et le bornage entre le Cambodge et le Vietnam.

Le représentant de Sam Rainsy à la Cour, l'avocat Choung Choungy, a demandé de créer un comité pour enquêter sur les lieux où les poteaux de repérage avaient été installés à la frontière dans le district de Chantrea, province de Svay Rieng, avant d'être arrachés en octobre 2009 par Sam Rainsy.

Ne reconnaissant pas l'authenticité des documents et cartes, preuves de la bonne installation de ces poteaux, fournis par les avocats du gouvernement, Choung Choungy a demandé de les changer.

Le juge de la Cour de Phnom Penh, Oeung Sieng, a déclaré que la Cour examinerait la première demande de l'avocat Choung Choungy à propos de la création d'un Comité d'enquête, mais a rejeté sa deuxième requête.

Selon la Loi cambodgienne, si Sam Rainsy sera condamné pour propagation d'informations fâcheuses et publication de faux documents, il peut se voir infliger une peine de 18 ans de prison, outre la peine de deux ans de prison ferme prononcée par la cour de la province Svay Rieng pour "destruction de biens publics" et "discrimination raciale". - AVI