Ho Chi Minh-Ville lutte contre les risques d’epidemie de rougeole hinh anh 1Nguyên Thi Kim Tiên  (3e, gauche), lors d'une séance de travail à Hô Chi Minh-Ville, le 9 mars.

Ho Chi Minh-Ville (VNA) - La délégation du ministère de la Santé dirigée par son ministre Nguyên Thi Kim Tiên, a vérifié, samedi 9 mars, le travail de prévention et de contrôle des épidémies à Hô Chi Minh-Ville, une localité ayant connu une augmentation sensible du nombre de cas de rougeole.

Nguyên Huu Hung, vice-directeur du Service de la santé de Hô Chi Minh-Ville, a informé qu'entre la fin de 2018 et la fin du mois de février 2019, la ville avait enregistré 4.327 personnes atteintes de rougeole, dont 2.600 cas depuis le début de 2019. La rougeole est présente dans 285 quartiers de la ville.

Après l’analyse des causes de propagation, le service municipal de la santé a expliqué que 97% des cas étaient dus à une absence de vaccination et à une prévention inadéquate. Face à cette situation, la municipalité a mis en place une campagne supplémentaire de vaccination contre la rougeole et la rubéole chez les enfants âgés de 1 à 5 ans. Malgré cette campagne, la couverture du vaccin ne protège que 85% de la population concernée.

Selon Nguyên Huu Hung, l'une des difficultés est que les localités ne peuvent toujours pas vérifier le statut d'immunisation des enfants dans la communauté, notamment ceux qui ne vont pas à l'école et restent à la maison avec leurs grands-parents ou les proches...

Le docteur Truong Huu Khanh, chef du département infections - neurologie, à l’Hôpital de pédiatrie, a suggéré que le Service devrait déployer la vaccination dans les hôpitaux disposant d’une clinique pédiatrique. De plus, il est nécessaire de sensibiliser les gens à ne pas suivre le mouvement "anti-vaccin" propagé sur les réseaux sociaux.

La ministre Nguyên Thi Kim Tiên a demandé au Service de la santé de Hô Chi Minh-Ville de coordonner ses activités avec le secteur de l'éducation et tous les comités populaires des districts, pour connaître le statut vaccinal de la population. En outre, une communication directe dans les foyers doit être mis en place afin de leur permettre de bien comprendre la vaccination. Dans le même temps, les dispensaires doivent rallonger la période de vaccination, de un jour par mois à deux ou trois, voire quatre, pour que les familles puissent plus facilement protéger leurs enfants. Enfin, le centre de santé de la ville doit mettre en place des équipes mobiles de vaccination afin d’atténuer les lacunes existantes en la matière et empêcher efficacement une épidémie de rougeole. -CVN/VNA